Quelle que soit la source d’énergie utilisée, la notion d’écoconduite reste une manière active d’alléger ses factures, d’augmenter son autonomie et de réduire son impact sur l’environnement. Adopter des réflexes d’écoconduite électrique, c’est économiser de précieux kilowatts et, par conséquent, repousser d’autant la nécessité de recharger ses batteries.
Derrière le volant, les bonnes pratiques sont les mêmes que pour un véhicule thermique : éviter les accélérations brutales énergivores et les freinages sportifs, rouler avec des pneus bien gonflés, maintenir autant que possible une vitesse constante sur la route. Autant de principes vertueux en matière d’économie d’énergie comme de sécurité au volant. On sait de surcroît que l’autonomie d’un véhicule électrique a tendance à diminuer à vitesse élevée – soit au-delà de 100 km/h. Par conséquent, il convient de savoir lever le pied.
Le véhicule électrique offre des systèmes intelligents spécifiques susceptibles d’optimiser sa consommation, comme le préchauffage de l’habitacle lorsque le véhicule est branché à sa borne de recharge, évitant ainsi la consommation d’énergie en roulant. Autre exemple, la plupart des véhicules, notamment ceux de Renault Group, proposent un mode de conduite « éco », optimisant en temps réel le régime du moteur et susceptible d’augmenter jusqu’à 10% l’autonomie du véhicule. Ajoutées aux règles d’écoconduite, ces fonctionnalités font économiser une énergie considérable.
Plus technique, le freinage régénératif repose quant à lui sur la récupération de l’énergie cinétique produite lors des freinages ou des décélérations des véhicules. En pratique, le moteur électrique fait alors office de dynamo, générant un courant électrique qui recharge la batterie. Ainsi alimentée, le véhicule est en capacité de fournir un surcroît d’énergie qui se traduit en kilomètres supplémentaires sur la route. Et en économies substantielles en fin de parcours. Difficile, pour un véhicule thermique, de rivaliser dans ce domaine.