Micro-mobilité : Mobilize conçoit deux quadricycles électriques

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Micro-mobilité : Mobilize conçoit deux quadricycles électriques

Expert des nouvelles mobilités, Mobilize met l’usage au cœur de son processus de création et de son design. Comment circuler en ville en limitant les contraintes de stationnement et sans polluer ? Comment se sentir en sécurité, confortable et prendre plaisir derrière un volant ? Mobilize Duo et Bento s’adressent autant à notre cerveau gauche qu’à notre cerveau droit. Une partie de l’équipe à l’origine de la conception de ces deux quadricycles électriques nous fait entrer dans les coulisses de l’aventure. Celle de la création de véhicules qui ne ressemblent à aucun autre…

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PREMIERS CROQUIS, RECHERCHE D’ÉMOTION

L’histoire de Duo remonte à mi-2020, comme l’explique Laurence Béchon, Directrice des services de mobilité Mobilize jusqu’en juillet 2024 :

« Une impulsion de l’entreprise de proposer une nouvelle solution de mobilité pour les zones urbaines. Donc la compacité est au cœur de l’intention initiale, et l’électrification évidemment, car la solution doit être durable. »

Dans l’univers contraignant de la ville, le dessin du véhicule devait faire écho au plaisir de la mobilité. Parmi tous les dessins au trait réalisés par les équipes design de Mobilize, lequel choisir ? Bernard Pierre, Chef de projets design véhicules de Mobilize, se souvient :

« Il fallait trouver le petit croquis qui va déclencher l’émotion, qui va parler un peu plus que les autres. C’est vraiment une recherche de coup de cœur, d’émotion. »

ERGONOMIE ET INTUITIVITÉ GUIDENT LE TRAIT

Pour Jean-Philippe Salar, Directeur du Design de Mobilize, le point fort de ce véhicule d’un nouveau genre est son design unique :

« Ce que nous souhaitions, c’est éviter une imitation d’une voiture. »

Le choix du deux places s’est fait assez vite et leur disposition en tandem est rapidement devenue évidente, cette configuration permettant de créer un véhicule le plus étroit possible. Eric Diemert, Directeur de projets design de Mobilize, explique la suite :

« Il fallait ensuite choisir la bonne typologie de portes, celles qui offraient la plus faible empreinte au sol et permettent d’être en sécurité en entrant et en sortant du véhicule. L’idée de la porte en élytre s’est imposée de façon assez naturelle. »

De cette recherche de simplicité ergonomique et technique nait un objet particulièrement original : Eric Diemert, Directeur de projets design de Mobilize, ajoute :

« On arrivait progressivement à l’idée d’une capsule vitrée qui soit posée sur des roues. »

UN VÉHICULE « ATTACHANT » SANS COMPROMIS SUR LA SÉCURITÉ

Son allure de petit vaisseau spatial lui donne une vraie personnalité. Comme l’indique Benjamin Manceau, Leader Produit de Duo & Bento :

« Mobilize Duo est attachant et intuitif… Son design est fort, avec des formes qui changent de tout ce qu’on peut voir. Mais, pour autant, il est facile de se l’approprier. »

Outre le souhait de sortir des codes traditionnels de l’automobile, les équipes avaient également la volonté de toucher le plus grand nombre. En proposant pour Duo des versions avec et sans permis de conduire, et en offrant aux conducteurs un véhicule confortable et sûr. Laurence Béchon explique :

« Par rapport à un 2 roues, Mobilize Duo apporte sécurité et confort. Côté sécurité, nous avons mis un airbag sur l’ensemble de nos versions. Côté confort, des éléments comme les sièges et les suspensions ont été travaillés tout particulièrement. ».  

BENTO, L’ALTER EGO DE DUO

Mobilize Bento trouve son origine dans l’envie de proposer un utilitaire de nouvelle génération. Thomas Ehrmann, Responsable de la stratégie design de Mobilize, explique :

« Nous avons eu l’idée d’ajouter, strictement, un sac à dos sur Duo. Nous avons simplement écouté ce que nous disaient les villes : développer des objets qui permettraient de transporter des marchandises sur les derniers kilomètres. »

De nombreux métiers ont en effet besoin d’accéder et de se déplacer au cœur des villes, comme le précise Benjamin Manceau :

« Les clients identifiés pour Bento sont les professionnels de ce qu’on appelle les services de proximité :  les services à la personne, les services à domicile, de dépannage ou d’entretien par exemple ; et la livraison à la demande. »

Dès les premiers prototypes Bento a suscité l’adhésion.

« Quand Bento a été vu dans les couloirs, on s’est dit : ‘Mais bien sûr !’ Ça a été le coup de cœur. Un coup de cœur assez généralisé dans l’entreprise. » Laurence Béchon 

« Bento est encore plus décalé que le Duo. À chaque fois qu’on le présente à des jeunes et des moins jeunes, les gens l’adorent. »  Jean-Philippe Salar

 

INSPIRÉS DE LA CULTURE URBAINE

La culture urbaine a été la principale source d’inspiration pour dessiner Duo. Thomas Ehrmann se souvient :

 « Si vous vous rappelez, à la fin des années 70, quand le Walkman arrive, c’est une expérience qui est complètement neuve. Pour un consommateur, l’idée de pouvoir courir en ville avec une bande son, c’est vraiment une expérience complètement nouvelle. Dans les années 80, il y aura la boombox, ces fameuses radios cassettes qu’on emporte dans la rue. ».

Ainsi, la planche de bord de Duo et Bento, équipée de gros boutons permettant de trouver facilement les différentes fonctions du véhicule, reprend l’esprit de cet objet nomade emblématique de la « street culture ». Jean-Philippe Salar revendique cette originalité :

« Le design de Duo et Bento, à l’extérieur comme à l’intérieur – avec cette planche de bord qui fait référence aux boombox – prend volontairement le contre-pied du langage classique automobile. »

FAIRE RIMER CONNECTIVITÉ ET SIMPLICITÉ

À l’heure où les écrans sont partout, jusque dans nos voitures, la question s’est posée d’en intégrer un dans Duo et Bento. La réponse fut trouvée rapidement, comme l’explique Laurence Béchon :

« Quel est le meilleur écran aujourd’hui dans notre quotidien ? Il est dans la poche ! Le meilleur écran, c’est notre téléphone. À partir de là, nous avons décidé de ne pas mettre d’écran embarqué. »

Le choix ayant été fait de s’appuyer sur le smartphone des clients, il fallait leur proposer une interface adaptée :

« L’application MyDuo fait partie de la solution. Nous n’avons pas travaillé le véhicule d’un côté et puis 2 ans plus tard, une application. Cette application, c’est une vraie interface avec le véhicule. » 

À l’image de Duo et Bento, l’application devait être intuitive, comme le précise Wafae Mokhtari, Responsable Produit chez Renault Digital :

« On va retrouver les données de son véhicule, comme le pourcentage de batterie et l’autonomie. Et on peut également créer une clé digitale pour soi, et la partager avec jusqu’à 6 personnes. »

Pierre Houlès, Directeur des Technologies de Mobilize, souligne les avantages de la connectivité de Duo et Bento :

« La possibilité de pouvoir ouvrir son véhicule avec son smartphone. La possibilité de pouvoir le géolocaliser. Et, si je suis un opérateur de services d’autopartage et que je veux empêcher des gens mal intentionnés de prendre mes véhicules, je peux définir des zones au-delà desquelles je vais pouvoir bloquer la voiture, bien sûr en toute sécurité. »

DES VÉHICULES PENSÉS POUR DURER

Duo et Bento ont de nombreux atouts. Mais comment proposer, à un prix abordable, des véhicules connectés, avec le meilleur niveau de cybersécurité et offrant une grande autonomie ? Benoit Abadie, Directeur de l’Ingénierie de Mobilize, explique :

« La première chose : faire simple ! D’abord sur la conception : c’est basé sur une structure cage d’oiseaux métallique sur laquelle on va venir tout simplement coller des panneaux en matériau plastique. (…) On a 300 pièces environ dans Duo, c’est 5 fois moins que dans une voiture normale qui en a à peu près 1500. »

Cette recherche de simplicité s’est aussi imposée dans le choix des matières, comme le précise Jean-Philippe Salar :

 « Il y a une vraie réflexion autour du grain « camo* », ce grain qu’on a développé sur les boucliers et qui a pour but d’absorber un petit peu les rayures et les petits scratchs du quotidien. (…)  Tous les éléments graphiques, toutes les couleurs proviennent d’un sticker. On n’a pas de peinture, donc on a la possibilité -par le biais de ces stickers- de personnaliser le véhicule. »

RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

Outre leur motorisation électrique, Duo et Bento s’inscrivent résolument dans une démarche durable, comme en témoigne Wafa Boujguenna, Cheffe de projet industriel:

« Duo et Bento sont assemblés à l’usine de Renault Tanger. C’est une usine ISO 14001 qui tend vers la neutralité carbone. (…) Duo et Bento sont des véhicules éco conçus, composés de 40% de matières recyclées, batterie comprise, et sont à 95% recyclables dont la batterie. »

QUADRICYCLES ÉLECTRIQUES OU BULLES DE JOIE ?

Si Duo et Bento allient praticité, innovation, design et respect de l’environnement, ce sont également des véhicules qui donnent le sourire, au volant !

 « C’est un véhicule qui donne la banane, qui est plaisant à conduire, et qui est fun ! » Jean-Philippe Salar

 « Quand on essaie le véhicule et que l’on commence à vivre avec, on se dit : ‘ et répond à mes besoins. » Laurence Béchon

 « Moi qui ai la chance de la conduire fréquemment. Le fait d’être assis au centre de la voiture, et de conduire au centre de la voiture, génère un plaisir de conduite extraordinaire ! » Benoit Abadie

 

* Le terme « camo » signifie « camouflage » en anglais.

en savoir plus sur duo et bento dans votre pays

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★ ☆ ☆
écarter les véhicules les plus polluants

Le problème avec la voiture, c’est avant tout celui des émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique, et des dégagements de particules fines, responsables selon l’Organisation Mondiale de la Santé de maladies respiratoires et cardiovasculaires. C’est donc plutôt une question de motorisation que de véhicule qu’il faut résoudre. En écartant les véhicules les plus polluants des centres-villes, le déploiement des « Zones à faible émission » (ZFE) en France, des « low emission zone » en Grande-Bretagne ou des « Zona a Traffico Limitato » (ZTL) en Italie est une réponse réglementaire efficace. Débarrassée des moteurs les plus vétustes, la ville respire mieux. Et dans le cas de cœurs de villes historiques où la voiture a parfois du mal à se faufiler, les solutions multimodales permettent de troquer son véhicule contre le vélo, la marche à pied ou de mini-véhicules électriques. En 2007, le bannissement des voitures du centre-ville de Ljubljana, la capitale Slovène, a ainsi permis à la ville de diminuer ses émissions de carbone de 70%1 et rétabli le plaisir de déambuler dans ses ruelles. En la matière, toutes les initiatives sont bonnes à tester et la ville doit rester un laboratoire ouvert de nouvelles mobilités.

★ ★ ☆
favoriser le partage de l’espace urbain

La voiture doit apprendre à partager la voirie avec d’autres modes de déplacement comme les transports en commun ou le vélo. Elle tend par conséquent à se restreindre à des usages spécifiques. L’important est d’apprendre à partager sereinement l’espace en gardant à l’esprit les spécificités de chaque ville, une ville vallonnée comme Zurich pouvant difficilement être comparée à Amsterdam, par exemple. Déployé dans des pays comme la Suisse, la Belgique, la France, le Luxembourg ou l’Autriche, le principe de « zone de rencontre » réconcilie tous les modes de transport en partageant la chaussée à une vitesse limitée pour les véhicules. D’autres systèmes, comme les zones 30, reposent sur le même principe d’une conduite apaisée favorisant la cohabitation de tous les usagers de l’espace urbain. Autre principe, la « vélorue » qui donne la priorité aux cycles, développée notamment dans les pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique ou le Danemark participe également à cette accalmie du trafic. Enfin, le partage de l’espace peut aussi être temporel, en fonction de l’heure de la journée (livraison le matin, transports en commun aux heures de pointe, véhicules le reste du temps) ou de l’année (voiture en hiver, piéton en été). L’important est de partager équitablement.

★ ★ ★
adapter la voiture aux nouveaux usages de la ville

Si la ville cherche à abandonner le « tout voiture », les automobiles font aussi un bout du chemin pour s’adapter à la cité.

Tout d’abord, elles deviennent plus « propres ». Dans ce domaine, l’électrification rapide du parc auto montre la voie. Selon les chiffres de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles2, 21,6% des immatriculations au sein de l’UE en 2022 concernent les véhicules électriques. Elles étaient 10,5% en 2020.

Elles se mutualisent, ensuite, par le biais notamment de formules d’autopartage pour lesquelles de plus en plus de villes proposent des espaces dédiés.

Elles proposent, également, plus de flexibilité. Les systèmes de location de courte durée, permettant d’adapter sa voiture à ses envies, limitent l’usage et la taille du véhicule aux seuls besoins du moment, pour une vraie optimisation des ressources.

Enfin, elles sont de plus en plus connectées. L’analyse des données transmises par les véhicules permettent de connaître l’état du trafic, les zones de congestion ou les espaces de stationnement. Un moyen pour que la voiture s’intègre avec plus de souplesse et de sérénité au trafic.

Pour toutes ces raisons, l’automobile a sa place dans la ville au même titre que d’autres modes de déplacement. L’une et l’autre se repensent en profondeur pour ne laisser personne sur le bas-côté de la route. Une dynamique dans laquelle Mobilize, la marque de Renault Group qui propose un écosystème de solutions pour atteindre la neutralité carbone de la mobilité, s’inscrit activement.

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La perspective d’une automobile plus accessible est contre-intuitive. Les prix du carburant ont atteint des records en 2022, jusqu’à provoquer des manifestations dans plus de 90 pays1. Les prix des véhicules – neufs ou d’occasion – atteignent également des sommets. Le régulateur, dans son ambition de réduire les émissions automobiles, multiplie les projets de péages urbains ou routiers, de taxes environnementales ou de zones à faibles émissions. Autant de dispositifs qui peuvent se traduire par une augmentation des coûts d’usage, alors que l’automobile représente déjà le 3e poste2 de dépenses pour les ménages en Europe. Cumulé à l’augmentation des tarifs de stationnement et des frais d’entretien, c’est l’avènement d’une automobile trop coûteuse pour toute une partie de la population et réservée à un public privilégié qui risquerait de se dessiner.

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Pour autant, un certain nombre de signaux laissent imaginer une perspective plus optimiste. Du primat de l’usage aux nouveaux modes de partage, en passant par l’optimisation de l’électrique, l’automobile pourrait se réinventer moins onéreuse.

indice #1 – L’assurance s’adapte à l’usage du véhicule

Les usages de l’automobile évoluent. Moins systématiques, plus partagés et intégrés dans des écosystèmes multimodaux, ils correspondent de moins en moins aux offres encore monolithiques des assureurs. Dans ce contexte, l’assurance au kilomètre – indexée sur l’usage – constitue une petite révolution. On parle alors de pay as you drive (PAYD), pour désigner une assurance dimensionnée en fonction de l’utilisation réelle des véhicules, ou de pay how you drive (PHYD) pour décrire une assurance capable de s’adapter au style de conduite pour récompenser les chauffeurs prudents.

A travers son association avec Accenture, Mobilize Insurance s’inscrit dans cette logique et propose des solutions adaptées à la complexité des mobilités contemporaines.

indice #2 – La mobilité électrique se démocratise

Aujourd’hui, l’électrification reste à double tranchant pour le porte-monnaie des automobilistes. L’achat des véhicules électriques est sensiblement plus coûteux (plus de 20%3 aux Etats-Unis), alors que la recharge électrique est plus économe qu’un plein d’essence, notamment grâce à la recharge à domicile ou au bureau.. France Stratégie4 estime que les économies d’usage s’élèvent à 1200€ par an pour une voiture électrique, ce qui permet de rentabiliser un véhicule en 6 ans en comptant les aides actuellement en vigueur en France.

Dans le même temps, les constructeurs déploient des trésors d’innovation afin de réduire le coût de production des véhicules électriques. C’est un des principaux objectifs de Renault Group au sein de sa filiale Ampere. Grâce à une intégration optimisée de l’architecture logicielle, à une réduction de la diversité des pièces, ou à une production de chaque voiture en moins de 10 heures, le groupe compte réduire de 40% le coût par véhicule !

mobilite-democratise

indice #3 – Véhicules partagés, coûts partagés

Selon McKinsey, l’autopartage pourrait représenter un marché compris entre 4 et 5 milliards d’euros d’ici 2030 en Europe. D’après les chiffres de l’ADEME5, la France compte aujourd’hui 12 000 véhicules actifs en autopartage et 300 000 utilisateurs réguliers. A cela s’ajoute la pratique du covoiturage qui représente 4% des déplacements quotidiens. Cette tendance est bénéfique à bien des égards : elle permet un usage plus intense de véhicules trop souvent dormants, elle limite l’emprise foncière de l’automobile à l’heure des objectifs de “Zéro artificialisation nette6“, et elle permet de réduire fortement les émissions du secteur, tout en limitant les coûts de déplacement individuels ! Elle s’incarne aujourd’hui à travers des services comme Zity by Mobilize ou Mobilize Share, qui simplifient l’autopartage (entre particuliers ou en entreprise) ou la location rapide de véhicules…

micro-voitures

indice #4 – L’avènement (finalement) des micro-voitures ?

Face au débat sur la taille des véhicules, une tendance aux micro-voitures pourrait bien voir le jour pour certains besoins. Souvent cantonnées au rôle de curiosités (quel meilleur exemple que le célèbre “oeuf” de Paul Arzen ?) les micro-voitures pourraient bientôt se démocratiser dans nos paysages urbains. Électriques, légères et écologiques, pensées pour la ville ses usages et ses congestions, ces toutes petites automobiles présentent également l’avantage d’être abordables.

Une enquête7 réalisée par McKinsey montre ainsi qu’une majorité des personnes sensibles à la question de la “minimobilité” présentent des revenus moyens ou faibles. Dans ce contexte, les micro-véhicules Mobilize Duo & Bento – respectivement dédiés aux passagers et au transport de petites marchandises – devraient faire parler d’eux. Prévus pour 2024, ils occupent un tiers de place de parking, accèdent aux ZFE8, sont conçus avec 50% de matériaux recyclés et sont accessibles par abonnement !

indice #5 – Plus qu’une voiture

Enfin, les automobiles électriques pourraient être amenées à dépasser leur simple rôle de véhicule. Avec le développement des technologies de vehicle to grid (V2G), elles joueront bientôt un rôle de batteries complémentaires pour le réseau. Derrière l’acronyme V2G se dessine en effet une technologie prometteuse. Grâce à la charge bidirectionnelle, les véhicules se rechargeront dès que l’électricité est peu chère et la demande faible. A l’inverse, lors des pics d’usage, les automobiles pourront injecter de l’énergie inutilisée par leur véhicule dans le réseau, dans une logique d’équilibrage. Une manière de bénéficier de revenus complémentaires en vendant cette électricité aux opérateurs de réseaux.

En attendant le lancement du V2G sur les futures Renault E-Tech, l’application Mobilize Smart Charge propose déjà de prendre la main sur la recharge du véhicule, pour la démarrer quand l’électricité est la moins chère, et l’arrêter dès que ça n’est plus le cas !

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les NFT sont-ils l’avenir du véhicule d’occasion ?

REALITY CHECK

les NFT sont-ils l’avenir du véhicule d’occasion ?

Les NFT, c’est le truc qu’on adore détester. Rien que le nom déjà, Non-Fungible Token, semble avoir été inventé juste pour brouiller les pistes. Que vient donc faire cette technologie dans le marché des véhicules d’occasion ? Tout simplement garantir ce qui, jusqu’à présent, représentait un frein majeur à ce marché : la confiance.

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c’est quoi un NFT ?

Pour comprendre les Non-Fungible Token, il faut d’abord passer par la blockchain, qui est un réseau Internet sur lequel s’échangent et s’archivent des données de manière décentralisée, c’est-à-dire sans intermédiaire. Ce sont les utilisateurs qui garantissent la circulation et la vérification de ces données. Les NFT (« non-fungible tokens ») sont des objets cryptographiques, comme une image, des contrats ou des créations originales, qui sont stockés sur cette blockchain. Tout ce qui peut être numérisé en fait. On peut comparer un NFT à une œuvre d’art : elle peut être transmise, copiée, mais reste résolument unique et indivisible. « Non-fongible » en termes économiques. Chaque NFT est donc doté d’un identificateur qui en garantit l’intégrité et la propriété sans falsification possible. À ce titre, les certificats de propriété et d’entretien qui suivent un véhicule sont des données comme une autre. Il fallait donc s’attendre à ce que l’automobile et les NFT se rejoignent un jour.

pourquoi un système décentralisé serait plus sécurisé qu’un autre ?

L’avantage d’un système centralisé, c’est qu’il converge toujours vers une entité qui assure son bon fonctionnement. Dans le cas d’un réseau informatique, cela signifie que tous les postes pointent vers un même serveur central. Plus facile à administrer, mais en cas de panne ou de piratage, c’est tout le réseau qui ne fonctionne plus. Un système décentralisé permet d’éviter un tel risque. Le dysfonctionnement d’une partie du réseau n’empêche en rien le restant de continuer à fonctionner. Ce qui ne suffit pas pour autant à garantir que les informations ne puissent être falsifiées. Pour cela, la blockchain apporte une solution. Elle est souvent comparée à un grand livre partagé par ses utilisateurs : tout le monde peut y écrire, vérifier ce qui est inscrit, mais personne ne peut décider de changer ou effacer une information de manière unilatérale. Un tel système repose sur la transparence de la donnée, c’est-à-dire son accès libre à l’ensemble des utilisateurs. On comprend assez facilement quels avantages le marché du véhicule d’occasion, en recherche de traçabilité, peut tirer cette fonctionnalité. C’est cette accessibilité partagée couplée à l’interconnexion des données qui assure la plus grande intégrité d’un tel système décentralisé.

pourquoi acheter un NFT automobile ?

Un NFT est avant tout une donnée. Ça n’est pas forcément quelque chose qui s’achète. Un NFT automobile concerne donc une information relative à un véhicule. Dans les faits, il s’apparente à une forme de carnet d’entretien numérique qui consigne directement sur la blockchain les différentes opérations mises en œuvre tout au long de sa vie, comme son kilométrage, l’ajout de nouvelles pièces détachées, les révisions ou les changements de pneumatiques. Toute intervention vient ainsi enrichir automatiquement le NFT qui lui est associé, sans rectification possible. De quoi assurer l’historique complet de l’automobile auprès des acheteurs, des garages et des assureurs. Ce qui change évidemment pas mal de choses, notamment pour le marché de l’occasion. Tout trafic de kilométrage, toute modification des réparations effectuées devient dès lors impossible. Au moment de la revente, le NFT automobile constitue une plus-value pour le vendeur et une traçabilité des réparations pour l’acheteur.

est-ce qu’il sera vraiment impossible de frauder avec ce système ?

Oui, une fois que l’information a été renseignée dans le NFT, impossible de la frauder. Le risque de dissimulation volontaire d’informations étant d’autant plus rare que les interventions suite à un accident ou à une panne sont fortement numérisées, on peut légitimement en conclure que le NFT est sûr.

est-ce déjà expérimenté ?

Les premiers véhicules dotés d’un certificat numérique NFT sont d’ores et déjà sortis. Un positionnement plutôt haut-de-gamme pour lequel le NFT renforce le caractère unique des modèles. Les véhicules aujourd’hui commercialisés auront donc cette garantie d’origine qui les suivra toute leur existence. Les NFT sont pour le moment surtout mis en avant comme argument de vente pour attirer les conducteurs early adopters adeptes des technologies numériques. Mais un marché est indéniablement en train de naître. Pas vraiment étonnant quand on voit à quel point un véhicule est aujourd’hui connecté au monde numérique. Demain, sans doute, plus un véhicule ne sortira sur le marché sans son certificat…

et ailleurs ?

Les NFT ne pouvaient pas s’arrêter là. Des initiatives liées se développent désormais dans l’univers de la voiture. Pour célébrer les 50 ans de son emblématique R5, Renault a ainsi lancé une expérience sur la blockchain. Avec, au programme, la commercialisation de la Racing shoe5, des sneakers designées sur le modèle mythique de la Renault 5 Turbo disponibles à l’achat sur la première boutique virtuelle et immersive de la marque. Tout acheteur se voit ainsi attribuer un collectible digital, une représentation artistique de ses chaussures enregistrée sous forme de NFT, qui contient également l’ensemble des informations liées au produit, comme le circuit de production, les matières utilisées, leurs provenances ou encore la date d’achat. Les sneakers peuvent ensuite être récupérés « dans la vraie vie » grâce à ce titre de propriété exclusif. Un mariage réussi du réel et du virtuel qui prouve que l’usage des NFT n’est pas réservé aux seuls initiés, mais peut avoir des applications dans nos vies courantes. Et montre que son univers en expansion n’a sans doute de limite que celle de nos propres imaginations.

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l’auto-partage revêt plusieurs formes

L’autopartagemet à disposition d’usagers des véhicules en libre-service, 24/7,pour la durée et la destination de leur choix. Il y a plusieurs types d’autopartage. 

En boucle : la restitution du véhicule s’effectue à la station de départ voire en concession comme c’est le cas avec le service Mobilize Share.  

En trace directe : la restitution du véhicule s’effectue dans une station possiblement différente de celle de départ.  

Ces deux types d’autopartage nécessitent une réservation préalable. 

Sans station ou en « free-floating » : le véhicule est stationné dans la rue. Il peut être emprunté sans réservation et restitué sur n’importe quelle place de stationnement, en voirie et dans la zone géographique couverte par l’opérateur du service. Dans ce cadre, le client géolocalise le véhicule via une application smartphone dédiée. L’autopartage en free-floating est particulièrement adapté aux grandes villes. Zity by Mobilize en est un exemple à Madrid, Lyon et Milan. 

À ces trois formes d’autopartage s’ajoutent celle entre particuliers, souvent facilitée par une plateforme de mise en relation. 

la mobilité partagée rencontre son public

L’autopartage est un secteur en croissance, malgré un temps d’arrêt en 2020 et 2021 observé au moment de la crise sanitaire en dépit des mesures de désinfection systématique des véhicules. On compte en Europe environ 50 000 véhicules partagés, essentiellement dans 5 pays, dont 18 500 en Allemagne et 12 000 en France.

Bien sûr, si l’on y ajoute les trottinettes et les vélos en libre-service, les chiffres explosent. La mobilité partagée concerne en effet près de 400 000 « engins » en Europe, dont plus de la moitié sont des trottinettes. Berlin et Paris bénéficient du volume le plus important, et d’une densité autour de 100 « engins » partagés pour 10 000 habitants. En revanche Oslo décroche la palme en matière de densité, avec 400 voitures, vélos ou trottinettes partagés pour 10 000 habitants.

autopartager, louer une voiture, covoiturer… les différences sont nettes

La location automobile traditionnelle s’appuie sur une remise de clé en main propre via une agence. A contrario, l’autopartage met à disposition le véhicule en libre-service. Cela lui confère une souplesse particulièrement appréciée. De ce fait, le service d’autopartage est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour des trajets de quelques minutes à plusieurs jours. Mobilize Share est un exemple de service positionné à la fois sur la location automobile traditionnelle, grâce à la densité du maillage géographique du réseau Renault, qui offre un grand nombre de points de retrait et de dépôt, et sur l’autopartage en boucle. 

Le covoiturage, quant à lui, se rapproche de l’autopartage entre particuliers, avec comme différence que le possesseur de la voiture et le « covoitureur » font le même trajet et que le propriétaire du véhicule conduit. Le covoiturage s’organise directement entre particuliers ou via une plateforme. Il peut concerner des trajets pendulaires quotidiens comme des trajets exceptionnels plus longs. Le covoiturage connaît un véritable succès, du fait de son caractère économique. La contribution financière du passager est une participation aux frais d’usage et d’entretien du véhicule. En France, on estime aujourd’hui que le nombre de trajets en covoiturage a été multiplié par plus de 3 entre 2022 et 2023 et qu’il représente près de 0,9% des trajets automobiles. 

l’auto-partage, pour qui et pour quoi faire ?

Une enquête de l’Ademe datant de 2022 en France montre que l’autopartage en boucle fermée est le plus représenté, tant en nombre d’opérateurs que de couverture territoriale. En moyenne, il concerne des trajets de moins de 5 heures et de moins de 50 kilomètres. Pour l’autopartage en free-floating, les locations sont plus courtes, soit en moyenne de moins d’1 heure et de moins de 20 kilomètres. Mais ce sont surtout les usages qui diffèrent. L’autopartage en boucle fermée concerne des motifs non contraints voire récréatifs, alors que l’autopartage en free-floating concerne plutôt des trajets du quotidien. Dans les 2 cas, ces déplacements sont principalement effectués dans l’agglomération de résidence. 

Autre information intéressante : on observe que l’usage de l’autopartage au sein d’un foyer coïncide à près de 70% avec l’abandon de la possession automobile, autrement appelée « démotorisation ». Aujourd’hui, seuls 26%des« autopartageurs»possèdent une voiture. Ils sont ainsi plus adeptes des transports en commun et des mobilités douces que la moyenne de la population. La démotorisation est-elle la conséquence du recours à l’autopartage, ou le recours à l’autopartage est-il la conséquence de la démotorisation ? Une chose est sûre : le client le plus emblématique de l’autopartage réside dans une ville, qui propose des centres d’intérêts relativement près les uns des autres et proches des habitations, qui offre des alternatives pratiques pour remplacer la voiture, telles que des transports en commun ou des pistes cyclables, voire qui découragent l’usage de certains véhicules via des restrictions de circulations, la réduction des possibilités de stationnement, etc. 

Pour autant, l’autopartage est tout aussi bien susceptible de s’appliquer aux utilisateurs hors agglomération, grâce notamment à l’utilisation à des fins privées de flottes de véhicules professionnels, mais aussi à la mise à disposition de véhicules à la sortie de magasins… De multiples possibilités sont d’ores et déjà explorées et ne demandent qu’à se développer. 

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mobilité urbaine : plus de multimodalité et moins d’automobiles ?

CHECK POINT

mobilité urbaine : plus de multimodalité et moins d’automobiles ?

L’urbanisation est une tendance de fond à laquelle aucune région du monde ne semble échapper. Synonyme de développement, elle charrie aussi son lot de problématiques, en termes de santé environnementale, de qualité de vie, de mobilité… Sur ce dernier point, la voiture individuelle serait-elle son meilleur ennemi ?

  • mobilité partagée
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

les modes de déplacement au cœur de la mobilité urbaine

Comme son nom l’indique, la mobilité urbaine est l’ensemble des mobilités en zone urbaine, dans un périmètre strictement intra-muros mais aussi en petite et en grande couronnes. Elle recouvre donc des réalités diverses, que ce soit en centre-ville, en banlieue ou dans le périurbain. L’agglomération s’étend en cercles concentriques : plus le périmètre est large et plus la densité de population et d’infrastructures est faible.

De nouvelles structures territoriales se développent, qui font émerger de nouveaux besoins de mobilité et donc de nouveaux modes de transport. Si la voiture individuelle reste synonyme de mobilité, elle n’est pas l’unique solution pour couvrir les besoins économiques, sociétaux et culturels d’une population aux profils de plus en plus divers.

l’urbanisation, ses opportunités et ses défis

Depuis les années 1980 on observe, à l’échelle mondiale, une croissance du nombre et de la taille des villes. De plus en plus peuplées, les plus grandes d’entre elles concentrent les atouts économiques, politiques et culturels. La circulation des personnes, les échanges financiers et les flux d’informations sont facilités au sein de l’agglomération, mais aussi entre chacune d’elles. Parmi les métropoles, certaines exercent une influence mondiale comme New York, Londres, Tokyo et Paris. On voit même émerger de véritables mégalopoles, vastes régions urbanisées qui relient des mégapoles entre elles.

Aujourd’hui, 56 % de la population mondiale vit en ville, et les villes génèrent plus de 80 % du Produit Intérieur Brut mondial. Cette proportion s’accroit régulièrement. Les études prévoient un doublement du nombre de citadins d’ici 2050. A cet horizon, on considère que quasiment 7 personnes sur 10 dans le monde vivront en milieu urbain.

Le pouvoir d’attraction des villes est immense, mais il ne fait pas oublier les problématiques associées : pollution atmosphérique, canicules à répétition, insécurité, etc. Pour les habitants, les enjeux de l’urbanisation se situent aussi au niveau de la qualité de vie la plus élémentaire, tant les nuisances dues à la densité de population sont potentiellement nombreuses. Pour y faire face, les décideurs et les citoyens œuvrent pour repenser la ville en profondeur.

une seule mégapole pour une variété de besoins de mobilité

Au sein d’une grande ville, les modes de vie sont très différents selon qu’on habite plutôt dans le centre ou plutôt en périphérie. Pour prendre l’exemple de la mégapole d’Île-de-France, les trajets qui concernent Paris intra-muros – que ce soit pour le point de départ, pour le point d’arrivée ou pour les 2 – représentent 30% des trajets de la région, mais ne pèsent que pour 10% des trajets en voiture de la région. La part modale de la voiture y est donc 3 fois moins importante que dans le reste de la mégapole. Cette tendance est confirmée par l’analyse de la possession automobile. A Paris intra-muros, 60% des ménages n’ont pas de voiture ; en petite couronne ils sont 24% à ne pas en posséder ; alors qu’en grande couronne, ils ne sont que 9%.

Les centre-villes bénéficient d’une densité d’infrastructures particulièrement pratique au quotidien. Les distances entre chaque point d’intérêt sont donc relativement courtes. Si l’on ajoute à cela le fait que ces zones sont efficacement pourvues en transport en commun, on comprend mieux pourquoi les citadins ont peu besoin de prendre la voiture pour des trajets qui concernent le centre-ville. De plus, avec la multiplication des restrictions de circulation, notamment les Zones à Faibles Emissions, la voiture individuelle – surtout thermique – n’y est plus la bienvenue.

Cependant, cette désaffection pour la voiture individuelle est à relativiser. En Europe, les centre-villes ont tendance à se vider de leur population, leur fréquentation correspondant de plus en plus à des usages récréatifs, culturels ou touristiques, et de moins en moins aux usages traditionnels de l’habitation de long terme. Avec 2,1 millions d’habitants à ce jour, Paris a perdu près de 123 000 habitants en 10 ans. Les Parisiens qui quittent la capitale s’installent en majorité dans la région Île-de-France, d’abord en petite couronne puis dans la grande couronne. En valeur absolue, le nombre de personnes concernées par l’absence de voiture individuelle décroît à mesure que le nombre de de personnes concernées par l’usage d’une voiture individuelle croît.

la mobilité urbaine et la mobilité partagée

Les besoins de mobilités étant très différenciés, les solutions de mobilité le sont aussi. Les villes innovent et deviennent de véritables laboratoires de la mobilité. L’une de ces nouvelles mobilités urbaines émergeantes est sans conteste l’autopartage, notamment l’autopartage sans stations de retrait ni de dépôt, à savoir l’autopartage en free-floating.

Le terrain de jeu de l’autopartage coïncide en effet avec ces zones de démotorisation que sont les centre-villes, car on y est de moins en moins enclins à posséder une voiture. Ces lieux ont plusieurs caractéristiques. Tout d’abord la densité de commerces et de services, qui permet à chacun de ne pas avoir un besoin crucial de la voiture au quotidien ; mais aussi la densité des équipements qui facilite l’accès à la voiture partagée, que ce soit à pied, à vélo ou en transport en commun. Les lieux de démotorisation favorables à l’autopartage ont également pour particularité d’offrir une variété d’alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les déplacements domicile-travail, grâce au maillage des transports en commun et/ou au réseau de pistes cyclables. Enfin, il s’agit également de lieux où trouver à se garer est un vrai défi. L’absence de stationnement aisé et abordable près de chez soi ou de sa destination, est de nature à décourager la possession automobile et à encourager de nouvelles mobilités urbaines comme l’autopartage.

Et quand on ne souhaite pas conduire soit même, que ce soit pour attraper un train ou rentrer de soirée, le taxi ou le véhicule avec chauffeur est une autre alternative à la voiture individuelle. Autopartage, transports en commun, marche, vélos et autres mobilités douces… les solutions sont variées et facilement accessibles aux citadins.

le péri-urbain et des modes de transport à réinventer

Si la possession d’une voiture individuelle reste d’autant plus incontournable qu’on s’éloigne du centre-ville, des alternatives apparaissent, qui contribuent à réduire le nombre de véhicules dans les foyers multi-motorisés, dans les zones péri-urbaines comme dans les petites villes ou les campagnes. Il s’agit de la location automobile de courte durée, de l’utilisation de pools de voitures de services pour des besoins privés, de l’autopartage entre particuliers ou encore du covoiturage. Mais ça n’est pas tout.

Pour répondre aux soucis des automobilistes en matière de gestion de leur véhicule au quotidien, d’entretien et de revente, il est aujourd’hui possible d’opter pour un schéma différent, qui privilégie l’usage à la possession : celui du Vehicle-as-a-Service (VaaS). Ce schéma est vertueux du point de vue de l’optimisation des ressources, puisque fondé sur l’économie circulaire. Il est également facile à vivre et dans l’air du temps : chacun profite d’un véhicule et d’un panel de services associés, en fonction de ses besoins du moment et sans engagement. Une nouvelle approche de l’automobile, au-delà de l’objet « voiture ».

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comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

voiture electrique
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comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

Acheter une voiture, en profiter et l’entretenir pendant quelques années, puis en changer ? Objectivement, le schéma traditionnel de la possession automobile n’est pas toujours le plus intéressant pour l’utilisateur. Sans compter qu’il impacte négativement les ressources naturelles. Autopartage, transport à la demande, covoiturage… Des solutions émergent, qui se fondent sur l’objet « voiture », tout en dépassant le modèle de la voiture individuelle. Pour minimiser les coûts d’usage et les impacts environnementaux, les nouvelles mobilités sont essentiellement électriques.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

★ ☆ ☆
le véhicule électrique, allié de l’autopartage, de la location automobile de courte durée et de la voiture avec chauffeur

Faire l’expérience de l’autopartage automobile, c’est bien souvent découvrir les atouts de la mobilité électrique, tant les véhicules 100% électriques sont surreprésentés dans le parc de voitures partagées. Qu’il s’agisse d’un autopartage en free floating majoritairement présent dans les grandes villes car la voirie y est dense, ou d’un autopartage avec stations de retrait et de dépôt assimilable à de la location de courte durée accessible sur smartphone, les offres d’autopartage font la part belle à la mobilité électrique. Mobilize déploie une palette de solutions de nouvelles mobilités, de l’autopartage à la location automobile de courte durée, grâce à ses offres Zity by Mobilize et Mobilize Share. Savez-vous qu’un véhicule reste garé en moyenne 95% du temps, dont un quart correspond à un stationnement hors domicile ? L’autopartage électrique met à profit ces périodes d’immobilisation, car chaque stationnement est potentiellement une opportunité pour recharger le véhicule.

Le secteur d’activité de la voiture de transport avec chauffeur, aussi, est en pleine expansion. Il devrait quasiment doubler en 10 ans en Europe. Taxis et VTC sont particulièrement représentés dans les grandes agglomérations. Ils viennent, en complément des transports en commun urbains, répondre à des besoins ponctuels de transport flexible, sûr et confortable. Les entreprises du secteur comme les chauffeurs indépendants, sont séduits par l’électrique, notamment pour des raisons de coût d’usage contenu. Mais aussi parce qu’une voiture électrique permet de circuler dans les centre-villes et les Zones à Faible Émission (ZFE) réservés aux véhicules les moins polluants. Un avantage concurrentiel certain !

★ ★ ☆
la mobilité électrique, au centre du modèle de Mobility as a Service (MaaS)

Regarder n’importe quels film ou série n’importe quand ? Écouter un album ou une playlist dans toutes les circonstances ? Rester informé via différents canaux selon les périodes de la journée ou de la semaine ? Choisir son repas et se le faire livrer dans l’heure ? Dans de multiples domaines, chacun s’habitue progressivement à tout consommer à la demande. Pourquoi en serait-il différemment pour la mobilité ? Les innovations technologiques, fondées sur la connectivité en général et l’emploi du smartphone en particulier, ouvrent le champ des possibles.

Le modèle traditionnel de la possession d’une voiture individuelle peut être perçu comme contraignant, car associé à des problématiques d’entretien, d’assurance, de parking, etc. La liberté ressentie au volant de son véhicule pourrait être éclipsée par la charge mentale et financière supportée. La marque de Renault Group dédiée aux nouvelles mobilités, Mobilize, répond à cette problématique. La voiture – bien sûr 100% électrique – est conçue comme l’élément central de l’offre, sans pour autant que l’achat soit le seul mode d’acquisition. La micro-citadine Mobilize Duo en sera un exemple dès 2024. La voiture est surtout indissociable d’une panoplie de services complémentaires, qu’ils soient liés à l’assurance, à l’entretien, à la charge du véhicule, etc. Le package peut être commercialisé sous la forme d’un abonnement et s’adapte en fonction de l’évolution des besoins de l’utilisateur, pour une flexibilité maximale.

★ ★ ★
la voiture électrique, symbole de l’automobile propre

Le véhicule électrique est donc le plus adapté aux nouvelles mobilités, qui remplacent la notion de possession automobile par la notion d’usage automobile. Il ne s’agit plus de puiser dans les ressources naturelles pour fabriquer un produit, de consommer ce produit, puis de le jeter, selon le modèle traditionnel de l’économie linéaire. Le principe d’économie circulaire prend alors tout son sens. Un même véhicule servant à plusieurs personnes, les études montrent qu’une voiture en autopartage remplace 5 à 8 voitures particulières.

L’électro-mobilité est aussi intimement liée à l’écomobilité. Malgré l’impact environnemental de la production de sa batterie, une voiture électrique qui roule en Europe émet, tout au long de son cycle de vie, quasiment 3 fois moins de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique équivalent. La mobilité électrique est donc un levier non négligeable de la lutte contre le réchauffement climatique.

Zéro émission lors du roulage, hors pièces d’usure, la voiture électrique n’émet pas de CO2… et son moteur n’émet pas non plus de polluants ! Cet atout est particulièrement appréciable en ville, où densité du trafic et densité démographique se superposent. Les modélisations montrent que l’électrification de 20% du parc roulant en centre-ville y fait baisser de 45% la concentration en composants volatiles et de 25% la concentration en particules fines. Le véhicule électrique a donc un rôle à jouer sur le plan environnemental comme sur le plan de la santé publique, notamment en matière de mobilité urbaine.

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mobilite durable
REBOOT

de la mobilité douce à la mobilité durable, les solutions émergent

La mobilité douce s’impose de plus en plus comme une alternative crédible à la voiture individuelle. Mais est-elle aussi simple, flexible et synonyme de liberté que sa rivale ? Toute une panoplie de mobilités douces émergent, pour couvrir un maximum d’usages. La réduction de l’impact environnemental de nos trajets prend plusieurs chemins.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande

les mobilités douces : une famille qui s’agrandit

À l’origine, la définition de la mobilité douce était simple. Elle regroupait l’ensemble des mobilités non motorisées, c’est-à-dire les modes de déplacements dépendants de l’activité physique. Elle s’est ensuite élargie pour intégrer toutes les formes de mobilités alternatives à la voiture individuelle.

Les mobilités douces comprennent donc les mobilités actives, telles que la marche et le vélo. Elles incluent les innovations issues de la mobilité électrique : vélos à batterie, trottinettes électriques, gyroroues, hoverboards, etc. Dans ces cas, l’énergie motrice n’est pas uniquement, voire pas du tout, fournie par un effort physique. Aujourd’hui, les nouvelles formes de mobilités durables comme l’autopartage ou le covoiturage font aussi partie des mobilités douces.

Leurs points communs ? Par rapport à la voiture individuelle ou au transport en commun thermiques, elles réduisent les émissions de gaz à effet de serre et de polluant au roulage… ainsi que les nuisances sonores, ou encore olfactives. Mobilité douce et mobilité durable, encore appelée « éco-mobilité » se confondent. Sans compter que les mobilités actives ont aussi un bienfait sur la santé, pour rééquilibrer un mode de vie souvent sédentaire.

mobilités durables et trajets courts : le mariage idéal

Moins de pollution et moins de bruit. C’est tout ce dont les citadins peuvent rêver, surtout dans les centre-villes et les rues étroites, rapidement congestionnés par le trafic automobile. Les mobilités douces, qu’elles soient actives ou électriques, sont idéales pour assurer des courtes distances. La ville est donc leur terrain de jeu le plus évident. Les citadins ont recours aux mobilités douces essentiellement pour des trajets inférieurs à 2 kilomètres. Elles permettent de relier un point A à un point B, plus efficacement qu’à bord d’une voiture, car elles évitent une bonne partie des problèmes d’embouteillages et de stationnements.

Au-delà de cette courte distance moyenne, le maillage des transports en commun est suffisamment performant en ville pour opter pour le bus, le métro ou le tramway. Les mobilités douces sont donc complémentaires des transports en commun. Et leurs usages peuvent même se combiner : il n’est pas rare de voir une personne monter dans le bus avec sa trottinette électrique en bandoulière.

nouvelles mobilités individuelles : une cohabitation à inventer

La cohabitation entre cette panoplie de modes de déplacement ne va pas toujours de soi. Sur les trottoirs, la marche reste la mobilité douce la plus répandue. Les piétons doivent cependant partager ce précieux espace avec les rollers, skateboards, et trottinettes sans moteur… Les pistes cyclables, quant à elles, ne sont plus empruntées par les seuls vélos. On y voit aussi rouler tous les engins de déplacements électriques (trottinettes, hoverboards, gyropodes, monoroues, cyclomobiles légers, …).

La préoccupation de la sécurité est le corolaire de l’essor de ces « engins de déplacement personnel » (EDP), tant cette nouvelle forme de mobilité individuelle porte parfois mal le qualificatif de « douce ». Pour éviter la multiplication des accidents, les modes de déplacements électriques en agglomération ne doivent être utilisés que sur les pistes cyclables et par un conducteur âgé d’au moins 12 ans. En dehors des agglomérations, ils peuvent être autorisés sur les routes limitées à 80 km/h, et l’utilisateur doit alors porter un casque, un équipement rétro-réfléchissant et rouler avec les feux de positions allumés.

mobilités vertes et trajets plus exigeants : à chaque besoin sa réponse

Si de nombreux citadins sont comblés par les mobilités actives et les engins de déplacement personnel, ces solutions ne conviennent pas à tous, ni à tous les usages. Obligé d’attraper le vol de 8h10 chargé de grosses valises ? Besoin de ramener chez soi les achats les meubles qu’on vient d’acheter ? Des difficultés à marcher ? La voiture individuelle n’est plus l’unique solution à ces cas particuliers.

Pour des trajets intra-muros ou en banlieue, d’autres offres de mobilité prennent le relai, comme les taxis et les VTC, ou encore les véhicules en autopartage. Zity by Mobilize, le service d’autopartage 100% électrique, est présent dans les grandes villes de France, d’Espagne et d’Italie. Son application mobile et son accès en free-floating, c’est-à-dire sans station de retrait ni de dépôt, permettent à chacun de trouver un véhicule à proximité de son point de départ, et de le stationner après usage à proximité de son point d’arrivée.

Quant aux personnes ayant besoin de rayonner sur des distances plus longues ou dans des lieux moins dotés en transport en commun, elles peuvent aussi trouver des alternatives au schéma classique de possession d’une voiture individuelle. À l’écart des grandes agglomérations, l’autopartage automobile prennent la forme de services de location de courte durée, comme Mobilize Share. Sans oublier, le covoiturage, qui s’organise efficacement pour des trajets pendulaires domicile-travail, comme pour les déplacements plus exceptionnels et plus longs.

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chap. 2 : le smartphone… vers une mobilité toujours plus durable

ARTEFACT

le smartphone vers une mobilité toujours plus durable [chap. 2]

Artefact est la série de vidéos conçue par Mobilize qui raconte la mobilité à travers ses objets.

Découvrez l’épisode centré sur ce couteau suisse des temps modernes qu’est le smartphone. Artefact nous montre comment il facilite la mobilité, mais aussi comment il l’optimise, y compris pour limiter ses impacts sur l’environnement.

  • connectivité
  • mobilité partagée
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

 

L’épisode sur le smartphone et la mobilité se décompose en deux vidéos. Ici, dans le second chapitre, Artefact explique comment le smartphone n’est pas qu’une nouvelle boussole répondant aux besoins de mobilité de chacun. Son caractère connecté en fait un pilier de l’échange de datas, en temps réel et à large échelle. Optimiser les recharges, encourager les usages partagés… Le smartphone contribue à maximiser les bénéfices de la mobilité et à limiter ses impacts négatifs sur les écosystèmes.

 
Précédemment, dans le premier chapitre, Artefact expliquait le rôle du smartphone pour une expérience fluide de la mobilité…

le smartphone facilitateur de mobilité [chap. 1]

Le smartphone est avant tout ce petit compagnon que nous avons tous dans notre poche et dont nous ne pouvons plus nous passer. Trouver une station de recharge sur le chemin, louer ou partager un véhicule, héler un taxi ou réserver une voiture avec chauffeur… Le smartphone aide à répondre à tout type de besoin de mobilité.

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  • transport à la demande
  • véhicule électrique

 

L’épisode sur le smartphone et la mobilité se décompose en deux vidéos. Ici, dans le premier chapitre, Artefact explique comment le smartphone simplifie l’automobilité électrique, qu’elle soit individuelle, avec son propre véhicule, mais aussi partagée, avec une voiture en location ou en autopartage, ou encore à la demande, via l’utilisation d’un taxi ou d’un véhicule avec chauffeur. Accéder à une mobilité sur-mesure se fait aujourd’hui d’un simple tap !

 
Vous voulez en découvrir plus ? Le second chapitre approfondira les bénéfices d’une mobilité optimisée grâce au smartphone.

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