une seconde vie pour la batterie du véhicule électrique

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une seconde vie pour la batterie du véhicule électrique

Amaury Gailliez est Directeur Business et Opérations Batterie pour la marque Mobilize. Une de ses principales missions ? Trouver une seconde vie aux batteries de véhicules électriques, pour un usage souvent stationnaire.

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Quel est le rôle de votre département dans la gestion du cycle de vie voire du recyclage de la batterie d’une voiture électrique ?

Côté Renault Group et Mobilize, nous sommes responsables de la batterie, depuis sa présence dans le véhicule jusqu’à sa fin de vie. Cela inclut son financement par le client, sa garantie, mais aussi sa réparation le cas échéant, qui a lieu dans la Refactory Renault Group de Flins.

Après tout cela, c’est-à-dire après sa vie au sein d’un véhicule pour un usage automobile, la batterie présente encore une capacité de recharge de 70% en moyenne… ce qui n’est pas rien ! Et c’est là que la Direction Business et Opérations Batterie intervient. Nous récupérons la batterie et lui donnons une seconde vie, pour de nombreuses années d’utilisation supplémentaire avant l’étape ultime du recyclage.

Quelles secondes vies potentielles Mobilize trouve-t-il pour les batteries de véhicules électriques Renault Group ?

L’usage en seconde vie est souvent un usage stationnaire, qui nécessite moins de puissance qu’un usage mobile, et surtout automobile. Les batteries sont utilisées dans des résidences privées ou des grands bâtiments d’accès public. Dans la plupart des cas, elles servent au stockage de l’énergie provenant de panneaux solaires ou d’éoliennes installés localement. Les batteries se chargent dès que le soleil brille et que le vent souffle, pour qu’aucun kilowatt d’électricité verte – et « gratuite » – ne soit perdu !

“ Les batteries de 2nde vie se chargent dès que le soleil brille et que le vent souffle, pour qu’aucun kilowatt d’électricité verte – et « gratuite » – ne soit perdu !”
Amaury Gailliez
Directeur Business et Opérations Batterie de la marque Mobilize

Nous proposons également des batteries de seconde vie pour booster certaines bornes de recharge pour véhicules électriques. C’est le cas pour les bornes de charge rapide sur autoroute, qui ont besoin d’énormément d’énergie sur un court laps de temps. Les opérateurs de ces bornes peuvent ainsi réduire leurs coûts d’abonnement auprès du réseau énergétique. Plusieurs stations sont aujourd’hui équipées en Allemagne et en Belgique, et nous avons récemment annoncé l’installation de containers de batteries associés au projet Mobilize Fast Charge : le nouveau réseau de recharge ultrarapide en Europe.

Il existe aussi d’autres applications pour le réseau d’électricité, notamment les systèmes de stockage stationnaire à grande échelle appelés « Advanced Battery Storage ». Leur but est de gérer l’équilibre entre la demande et l’offre énergétique, pour maintenir la stabilité du réseau à une fréquence régulée de 50 Hertz.

Et enfin, nous trouvons même des secondes vies qui permettent à nos batteries de continuer à bouger ! Elles alimentent un système de réfrigération sur des Kangoo et des Zoé E-TECH Électriques… ou encore font fonctionner des bateaux électriques. Mobilize est d’ailleurs la première marque à avoir obtenu une certification pour l’usage maritime de batteries automobiles en seconde vie.

Pourquoi est-il nécessaire de favoriser la seconde vie des batteries ?

La raison principale est la réduction de l’impact des batteries sur l’environnement. Au lieu de n’utiliser la batterie que sur la durée de vie du véhicule, on lui donne une seconde vie d’au moins 10 ans supplémentaires. Cela repousse d’autant les opérations de recyclage. De plus, la batterie de seconde vie est souvent utilisée pour stocker de l’électricité verte, ce qui favorise l’essor des énergies renouvelables.

Et l’intérêt est aussi économique. Cette seconde vie donne une valeur supplémentaire à la batterie. C’est important pour pouvoir, à terme, rendre le véhicule électrique de plus en plus abordable pour le client final.

Les entreprises qui choisissent de nous acheter des batteries de seconde vie sont gagnantes également, puisqu’elles sont environ 30 % moins chères que des batteries neuves destinées à un usage stationnaire. Il s’agit de batteries très robustes, conçues selon un cahier des charges initial particulièrement exigeant (celui de l’automobile). . Une fois le système de stockage développé, nos batteries sont immédiatement adaptées au mode de fonctionnement stationnaire.

Quels seraient les réalisations les plus emblématiques de Mobilize en ce qui concerne la seconde vie des batteries ?

Il y en a beaucoup, comme nous l’avons vu ! Ce qui est passionnant c’est que nos réalisations concernent des applications à des échelles très différentes…

Il y a des systèmes à petite échelle, comme la réalisation de groupes électrogènes non polluants, développés en partenariat avec la start-up betteries, à partir de modules de batteries en fin de vie automobile assemblés dans notre Refactory de Flins.

Il y a des systèmes à moyenne échelle, comme le réseau électrique local de Belle-Île-en Mer, conçu par Morbihan Énergies et Mobilize, qui s’appuie notamment sur le stockage stationnaire dans des batteries de 2nde vie automobile pour utiliser au maximum l’électricité verte issues de panneaux solaires.

Et bien sûr, il y a des systèmes à grande, voire à très grande, échelle comme le stockage stationnaire (que nous appelons « Advanced Battery Storage ») d’une capacité de quasiment 20 MWh en France et 3 MWh en Allemagne. Des batteries de seconde vie sont installées dans plusieurs containers reliés au réseau de distribution haute tension, pour l’aider à utiliser un maximum d’électricité verte dès qu’elle est produite à partir d’énergies renouvelables.

Pour Mobilize, les applications de stockage énergétique dans des batteries de seconde vie issues de véhicules électriques sont donc quasiment infinies.

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vers la décarbonation de nos mobilités

Le premier tour du monde en avion solaire ? C’est à lui qu’on le doit ! Aujourd’hui, quand Bertrand Piccard ne parle pas à l’oreille du Pape, du président de la République ou des géants économiques, il poursuit, peut-être, sa plus grande aventure : réconcilier économie et écologie.

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Tandis que l’aviation vit une crise existentielle majeure, Bertrand Piccard multiplie les interviews et les tables rondes pour imaginer plusieurs destins à une industrie contrainte de se réinventer. « Ne cédons pas au dogmatisme ou à la tentation du bouc émissaire. Si une industrie peut relever le défi de sa transformation, c’est bien l’aéronautique », expliquaient dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, l’aéronaute et psychiatre Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse et Catherine Maunoury, championne du monde de voltige aérienne et présidente de l’Aéro-Club de France. Mais le futur de l’aéronautique n’est pas le seul intérêt de Bertrand Piccard. Son nouvel espoir ? La démocratisation des voitures à hydrogène.

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Bertrand Piccard, aéronaute suisse et fondateur de la Fondation Solar Impulse

Une vision axée sur l’environnement et la rentabilité

Des dizaines de chefs d’entreprises et d’investisseurs de premier plan ont déjà interpelé les autorités européennes sur la nécessité d’une mise œuvre ambitieuse d’un plan de relance axé sur la réalisation d’une transition verte et numérique : « Réaliser l’ambition à long terme de l’Europe de devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050, nécessite un vaste ensemble de mesures pour en intensifier l’action. Du point de vue des entreprises et des investisseurs, nous souhaitons une clarté sur la neutralité carbone comme voie de transition et des calendriers pour chaque secteur, ainsi qu’une politique qui permet des investissements dans des solutions neutres en carbone. Cela nous fournirait la confiance adéquate pour investir de manière décisive au rythme et à l’échelle nécessaires pour réduire les émissions, créer des emplois verts décents, stimuler l’innovation et accélérer la reconstruction d’une économie neutre en carbone », ont signé par exemple les branches européennes Microsoft, Unilever ou encore IKEA. Et parmi les signataires figurait un certain Bertrand Piccard ! Et pour cause, l’aéronaute travaille dur pour dénicher et financer des solutions dédiées à une relance verte.

Mobilités décarbonées du futur : et si c’était l’heure de la voiture à hydrogène ?

Quand on l’interroge sur le futur des transports, Bertrand Piccard répond : « Les solutions de mobilité à hydrogène ce n’est pas le futur, c’est maintenant. L’électrification des transports est le meilleur moyen de décarboner la mobilité pour des distances allant jusqu’à 300 km. Au-delà, l’hydrogène est la ressource à utiliser. En Californie, au Japon ou en France, des stations à hydrogène sortent de terre ; en Allemagne, les premiers trains à hydrogène ont vu le jour, remplaçant des trains diesel ; des voitures, camions et bus à hydrogène roulent déjà sur nos routes ; et des chercheurs de la NASA explorent la possibilité d’alimenter un avion uniquement avec de l’hydrogène. »
Pour prouver les potentialités de l’hydrogène appliquées aux mobilités, l’aéronaute suisse n’hésite pas à donner de sa personne. En novembre 2019, Bertrand Piccard a battu le record de la distance parcourue en voiture avec un seul plein d’hydrogène. « Un avantage important de cette technologie est que l’hydrogène peut se faire des amis là où les batteries se font des ennemis », pense Bertrand Piccard.

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Pompe à hydrogène

La France a-t-elle entendu son appel ? Dans son plan de relance économique de 100 milliards d’euros, le gouvernement a décidé de consacrer à cette énergie plus de 7 milliards d’euros d’ici 2030. « Une première vague d’électrification a eu lieu avec les batteries électriques. Pour combiner grande autonomie de véhicule, de 500 à 700 km et un temps de recharge record de 5 minutes, nous avons besoin d’une autre forme d’énergie électrique qui est amenée par l’hydrogène », a expliqué Pierre-Etienne Franc, directeur monde de l’activité hydrogène énergie d’Air Liquide, le plus gros vendeur d’hydrogène en France au Figaro.

« Depuis 20 ou 30 ans, la mobilité à hydrogène : tout le monde en parle, mais personne ne le fait. Parce que, depuis tout ce temps, ceux qui essayaient se voyaient répondre : « C’est impossible ! » Or, l’impossible n’existe pas dans la réalité, juste dans notre esprit, dans nos dogmes et nos paradigmes », déclare Bertrand Piccard. Désormais, grâce à ces importants investissements à l’échelle européenne, l’hydrogène semble avoir passé l’âge ingrat de l’adolescence pour être enfin pris au sérieux et s’inviter à la table des adultes.

 

Sarah Sabsibo, journaliste L’ADN

L’ADN est le média de l’innovation qui analyse chaque jour les meilleurs concepts de la nouvelle économie sur le web et en format revue.

 

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la mobilité partagée conçue de façon collaborative

Dites « mobilité partagée » et l’imaginaire commun l’associera très vite aux services de co-voiturage. Pourtant, le domaine recouvre une réalité et des ambitions beaucoup plus larges. De l’inclusion à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en passant par la réorganisation de nos modes d’innovation. Judit Batayé, experte du futur de la mobilité et de l’open innovation nous explique comment la mobilité partagée construit un futur souhaitable de la mobilité. Interview.

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Avec la distanciation sociale imposée par la crise sanitaire, la « valeur partage » semble être mise au second rang… Quelles ont été les conséquences de la crise sur la mobilité partagée ? Quels enseignements de cette crise tirez-vous ?

J’ai vécu cette crise de l’intérieur en tant que membre du conseil d’administration de Som Mobilitat (coopérative de partage de véhicules en Catalogne). Alors que nous connaissions une forte croissance depuis deux années, du jour ou lendemain, tout s’est effondré avec le confinement. Entre le mois de mars et le mois de mai, nous avons encaissé un recul brutal des réservations de l’ordre de 85%.

Cette période a également été intense en apprentissages. Si, bien entendu, nous avons augmenté le degré de vigilance sur les conditions sanitaires en systématisant la présence de gels et de masques dans chaque véhicule partagé et en aérant chaque véhicule avant et après leur utilisation, cette crise nous a également appris à faire preuve d’une plus grande solidarité. C’est ainsi que nous avons très rapidement mis à disposition des véhicules dont la Renault ZOE, pour que des professionnels de santé puissent se rendre à l’hôpital sans difficulté.

Autre enseignement important : le ressenti des citoyens. Si le confinement a été une période difficile, nous avons également constaté que les citoyens ont apprécié retrouver leur ville moins congestionnée, moins polluée tant sur le plan sonore, visuel, que celui des émissions de CO2.

Cette ville plus « propre », est justement rendu possible avec une mobilité partagée. Nous y contribuons avec des véhicules à faibles émissions et avec des déplacements optimisés. Nous pensons que cette expérience devrait motiver les municipalités à adopter une vraie politique de mobilité partagée dans le futur.

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Judit Batayé, experte du futur de la mobilité

Nous avons beaucoup associé la mobilité partagée à la connexion entre utilisateurs, mais le futur de la mobilité partagée ne réside-t-il pas avant toute chose dans le partage réussi des données, plus que dans le partage entre citoyens ?

Tout à fait. L’enjeu d’une mobilité partagée efficace réside en grande partie dans la gouvernance des données pour fluidifier au maximum les parcours des citoyens. L’objectif est d’arriver à de vrais systèmes de MaaS (Mobility as a Service) qui permettent aussi bien d’informer que de réserver, ou encore de calculer le meilleur trajet (rapidité, impact environnemental…) d’un point A à un point B avec des moyens de transports qui mêlent le public et le privé et l’agrégation de services complémentaires. Le modèle n’est pas nouveau. Il a été inventé en 2006 par le finlandais Sampo Hietanen, qui le décrivait alors comme “le Netflix de la mobilité”. Mais sa mise en place est parfois complexe, due au partage des données nécessaires au bon développement de ce type de services. Je constate toutefois que les choses vont dans le bon sens avec beaucoup d’initiatives qui voient le jour.

L’enjeu d’une mobilité partagée efficace réside en grande partie dans la gouvernance des données.

Si je devais sélectionner un projet, je parlerais du projet test « Renfe as a Service » (RaaS), une expérience de mobilité complète qui vous permet d’utiliser les services de Renfe (la société nationale d’exploitation des chemins de fer espagnols, équivalent de la SNCF en France) et d’autres opérateurs de transport, à partir d’une seule application. Cette solution fluidifie le parcours des utilisateurs vers les stations de trains, ou depuis ces dernières en multipliant les services de mobilité. Ce partage des données permet de créer une véritable intégration qui rend la mobilité des voyageurs réellement fluide. Je pense que nous devons tendre vers ces modèles d’intégration des données.

Avec votre cabinet de conseil Six-Ter, vous défendez également l’idée d’une économie du partage au service de l’inclusion, en intégrant les principes de l’économie sociale et solidaire. Pouvez-vous nous donner des exemples où la mobilité collaborative contribue à cette inclusion ?

Je pense que cette logique d’inclusion est au cœur de la philosophie de l’économie du partage. Encore une fois, les projets sont nombreux mais j’apprécie tout particulièrement la démarche de Taxistop en Belgique qui met la solidarité au service des plus fragiles comme partie intégrante de ses objectifs, que cela soit sur le plan du logement ou de la mobilité. Nous pourrions également citer Mobicoop qui propose une offre de transport solidaire capable de desservir les populations dans le besoin et les lieux les moins denses en transports en commun.

Et de façon plus large, je pense que les avancées technologiques, notamment dans la voiture autonome, vont également travailler en faveur de l’inclusion. Je me souviens encore de la réaction de ma mère, âgée de 72 ans, quand elle a découvert l’annonce de WAYMO et son service de voiture autonome. Elle était extrêmement enthousiaste sur les possibilités que cela pourrait lui offrir !

En diminuant le nombre de véhicule par personne, l’économie du partage permet par nature de diminuer l’impact environnemental. Comment la mobilité partagée se réinvente-t-elle pour adresser plus fortement ce challenge ?

Pour avoir un réel impact environnemental, la mobilité partagée doit se concevoir de façon collaborative en intégrant l’ensemble des parties-prenantes : villes, infrastructures, constructeurs… mais également l’ensemble des métiers concernés par la mobilité : les ports, les livreurs… car tout est interconnecté. La mobilité partagée est donc aussi un enjeu collectif pour que chaque maillon de la chaîne pense son approche de façon durable. Si, par exemple, les infrastructures ne suivent pas, les constructeurs ne trouveront pas leur place pour développer des services électriques.

Pour avoir un réel impact environnemental, la mobilité partagée doit se concevoir de façon collaborative.

Si je reviens sur l’exemple des livraisons, à Barcelone, le nombre croissant de livraisons « type Amazon » est un véritable problème dans la congestion des villes. Il y a donc un enjeu logistique avec la construction de points de dépôts pour décongestionner la ville et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre. La mobilité partagée passe aussi par ce type d’optimisations logistiques.

Justement, on voit que la coordination collective est essentielle pour répondre à de tels enjeux. Comment faire pour éviter les silos et que chacun construise ses solutions de façon isolée ?

Je crois beaucoup aux logiques de hubs de mobilité. C’est pour moi le meilleur moyen de faire de l’innovation « ouverte » qui intègre réellement l’ensemble des parties prenantes. Et dans cette logique, de nombreux projets sont enthousiasmants. Que cela soit avec Railgroup, le cluster le plus innovant à mes yeux qui applique parfaitement les principes de l’innovation ouverte. Au niveau européen, on peut également citer l’EIT Urban Mobility composé de 40 membres (villes, acteurs du transport public, universités…) qui réfléchissent ensemble aux futurs souhaitables de la mobilité. Ici, à Barcelone, la Cámara de Comerç de Barcelona, réunit les industriels pour inventer la mobilité du futurEt le consortium Barcelona Global, qui regroupe les entreprises les plus importantes de la région pour promouvoir un nouveau modèle de mobilité durable, sûr, efficient et inclusif, a interpelé les pouvoirs publics dans un manifesto présentant quinze propositions d’actions concrètes pour remplir cette mission, intégrant des projets de stationnement, de big data ou encore la réinvention des transports publics.

Je pense donc que le futur de la mobilité devra être partagé. Pas seulement au sens du partage avec les utilisateurs finaux, mais également dans une conception partagée.

A propos de Judit Batayé

  • Plus de 20 ans d’expérience à travailler sur des projets d’innovation dans le domaine de la mobilité
  • Dirigeante de Six-Ter, structure conseil dédiée aux projets d’innovation sociale et de mobilité durable
  • Membre de OuiShare sur les thématiques liées au futur de la mobilité durable
  • Co-fondatrice de COVIDWarriors une association à but non lucratif pour accélérer les projets sociaux, sanitaires et technologiques en lien avec la crise actuelle

 

Interview par Jérémy Lopes, journaliste L’ADN

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les sciences comportementales vont-elles encourager la mobilité durable ?

Pour choisir nos moyens de transports, nous serions tout sauf… rationnels ! C’est la conviction de Jinhua Zhao, professeur à l’université américaine du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ce chercheur mise sur les sciences comportementales pour aider les villes à développer des systèmes de mobilités durables.

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REBOOT 1 : inclure les sciences comportementales dans le développement des nouvelles mobilités

Selon l’Agence de la transition écologique, les transports sont la première source d’émission de gaz à effet de serre en France. Une urgence et un défi majeurs qui poussent les décideurs et les acteurs du secteur à multiplier les alternatives et à concevoir des systèmes de mobilité plus respectueux de l’environnement. Et si la science comportementale était la clé pour opérer et réussir ce virage ? À Paris Saclay, comme au MIT, ils et elles sont de plus en plus nombreux à le penser…

« L’essentiel de ma réflexion est de reconnaître que les systèmes de transport sont composés, à égalité, des infrastructures physiques et d’êtres humains », affirme Jinhua Zhao, professeur à la tête du nouveau laboratoire sur la mobilité de l’Institut américain. Pourtant, des décennies durant, les décideurs se sont concentrés sur les percées technologiques et sur le développement d’offres de services urbains toujours plus multimodaux. Le tout, sans trop s’attarder sur la dimension comportementale des usagers. Les acteurs du secteur ont pensé que ces derniers envisageaient leur trajet quotidien presque exclusivement à partir de critères rationnels… Et les systèmes de transport reposent, pour la plupart, sur l’idée que les citoyens privilégient toujours le temps du trajet ou encore son coût.

Cette approche normative n’a pourtant pas permis de modifier en profondeur les choix des usagers pour des déplacements plus soutenables. « Il semble donc nécessaire de mieux prendre en compte l’apport des sciences comportementales, notamment de la psychologie sociale, pour élaborer et mettre en œuvre des solutions facilitant un changement durable des comportements de mobilité », écrivait en 2019, le prix Nobel d’économie, Joseph E. Stiglitz. « Les gens prennent des décisions de toutes sortes de manières différentes. L’idée que les gens se réveillent et calculent l’utilité de prendre la voiture par rapport au bus, à pied ou à vélo et trouvent celui qui maximise leur utilité ne correspond pas à la réalité », déclarait le professeur Jinhua Zhao dans un article du MIT intitulé « Qu’est-ce qui fait bouger les gens ? ».

REBOOT 2 : inciter les citoyens à changer de comportement

Le problème étant posé, sur quelles données se concentrer pour développer des systèmes de mobilité durables ? Après vingt ans d’études et de professorat notamment au MIT, le chercheur et directeur du laboratoire sur les mobilités de l’Institut du Massachusetts se concentre aujourd’hui sur trois thèmes : les aspects émotionnels, la conception et la politique du transport.

Une approche inédite qui lui permet de comprendre, par exemple, le succès des cartes à puce multimodales, l’impact des réductions de prix des transports sur la fréquentation, les conséquences du sentiment de fierté de certains conducteurs au volant de leur voiture, ou encore, comment les attitudes discriminatoires potentielles de classe ou de race influencent les préférences en matière de covoiturage.

Des données qui, bien exploitées, peuvent représenter une multitude de leviers à activer pour modifier et anticiper les usages. « Les différentes disciplines des sciences humaines et sociales permettent de comprendre les comportements, de mieux cerner et anticiper les freins, et d’inspirer les outils d’intervention pour accompagner la transition vers des mobilités plus durables. Néanmoins, pour agir plus efficacement, ces différentes approches doivent être combinées », a également déclaré Anaïs Rocci, spécialiste de l’analyse des changements de pratiques de mobilité, dans le cadre d’un workshop à Saclay sur « Les nouvelles mobilités à la lumière des sciences humaines et sociales ».

REBOOT 3 : inspirer les prochaines politiques publiques en matière de mobilité

Les municipalités seront-elles prêtes à se saisir de ces données pour élaborer des systèmes de mobilité transparents, inclusifs et soutenables en se confrontant à des systèmes de valeurs encore très enracinés dans la société ? Comme ceux que l’on trouve encore dans certains pays émergents qui, comme dans beaucoup de pays du Nord auparavant, ont fait de la possession de voiture un signe extérieur de richesse. « Nous sommes à l’aube des changements les plus profonds dans l’univers des transports : une combinaison sans précédent de nouvelles technologies, telles que la voiture autonome, l’électrification, l’IA… », a affirmé Jinhua Zhao. Et le chercheur d’ajouter : « De nouveaux objectifs sont apparus, notamment la décarbonisation, la santé publique, le dynamisme économique, la sécurité des données et la justice sociale. Le calendrier de ces changements – la décarbonisation en particulier – est court, dans un système régi par des quantités massives d’actifs fixes et durables, cumulées à des comportements et une culture enracinés », conclut Jinhua Zhao qui, lui, n’a pas hésité à participer aux réformes de la politique de transport au sein du MIT. Les transports en commun sont désormais gratuits et les tarifs de stationnement ont été modifiés. Résultat : “l’autosolisme” a chuté, les demandes de stationnement ont diminué et les employés semblent satisfaits des changements opérés. Un avant-goût de nos prochaines politiques publiques en matière de mobilité ?

 

Sarah Sabsibo, journaliste L’ADN

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Copyrights : Ishan, Tom Chen

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Dans quelques années, des voitures volantes et électriques fendront l’air. Anita Sengupta, l’incontournable spécialiste de l’ingénierie spatiale, passée par la NASA et Hyperloop, travaille à leur démocratisation. Mais les défis restent nombreux avant de profiter d’un véritable écosystème de mobilité aérien…

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Une feuille de route d’un nouveau genre a vu le jour de l’autre côté de l’Atlantique. Le Forum économique mondial et la ville de Los Angeles ont établi sept principes pour rendre la mobilité urbaine et aérienne éthique. La dernière étape avant de voir ces engins nous déplacer dans nos métropoles ? Pour le moment, les appétits s’aiguisent : constructeurs et fournisseurs de mobilités multiplient les partenariats et levées de fonds, affinent leurs technologies et sont en passe de faire du ciel un nouvel espace de mobilités propres et silencieuses.

CHALLENGE 1 : démocratiser la mobilité aérienne urbaine

Après 20 ans passés à développer des technologies qui ont permis l’exploration de Mars, des astéroïdes et de l’espace lointain, puis un doctorat sur la recherche ionique à la NASA, Anita Sengupta a travaillé au sein de Virgin Hyperloop en tant vice-présidente principale de l’ingénierie des systèmes. Son impressionnant parcours l’amène aujourd’hui à explorer l’avenir de la mobilité urbaine aérienne avec la startup Airspace Expérience Technologies dont elle est la co-fondatrice. Basée à Detroit, dans la Motor City, l’ancienne capitale américaine de l’industrie automobile, cette startup dessine le futur d’une mobilité aérienne.

Un marché qui, selon le cabinet de conseil Roland Berger représenterait un montant annuel de 80 milliards de dollars d’ici 2050, dont la progression serait celle-ci : « Pour commencer, nous pensons que les services seront très chers et exclusifs, mais à plus long terme, à mesure que les coûts d’exploitation deviendront plus évolutifs, ils ressembleront davantage aux services de transport public premium d’aujourd’hui tels que les taxis », a déclaré Manfred Hader, responsable de la pratique aérospatiale et défense de Roland Berger. Et ces taxis, Anita Sengupta y travaille. La spécialiste des fusées promet des voitures volantes à la demande qui iraient cinq fois plus vite pour le même prix qu’un trajet de type Uber. Et ce, d’ici quelques années.

CHALLENGE 2 : résoudre l’équation économique de la voiture du futur

Plus sûrs, plus propres et plus silencieux que les hélicoptères, ces véhicules volants sont capables également de transporter plus de personnes. Résultat, selon le cabinet britannique Ayming, plus d’une centaine d’entreprises travailleraient sur l’exploitation des eVTOL, (pour avion à décollage et atterrissage vertical électrique). Dont l’entreprise d’Anita, qui avec son MOBI-One, un transport aérien écologique et silencieux et qui peut transporter jusqu’à cinq personnes, s’est allié à Spirit Aerosystems, un fournisseur mondial de structures d’avion.

L’objectif ? Massifier la production et réduire les coûts avant de se lancer dans la commercialisation de ces MOBI-One. Reste que les ingénieurs se heurtent à plusieurs défis pour commercialiser ces services de mobilités du futur. Voler coûte cher : la société japonaise SkyDrive prévoit de commercialiser ses eVTOL à deux places d’ici 2023 pour environ 300 000 $ à 500 000 $. La startup allemande Volocopter propose de son côté un trajet de 15 minutes pour 354 $. Mais ce n’est pas tout, le stockage d’énergie reste limité et demeure un véritable défi à relever. Les spécialistes évoquent la nécessité de développer une batterie lithium à plus grande densité énergétique pour augmenter leur autonomie. Les ingénieurs et les municipalités planchent également sur la sécurité. Comment éviter des collisions et les embouteillages dans le ciel ? « Ils ne seraient pas bondés de taxis aériens à proximité. Les taxis aériens seraient correctement espacés pour la sécurité avec « une bulle d’espace aérien » autour d’eux en cas d’urgence. Les heures de décollage seraient réglementées, éventuellement par un système de contrôle de la circulation aérienne qui aurait des surveillants humains aussi longtemps que les considérations de sécurité l’exigent, avant de devenir finalement autonome », expliquait Anita Sengupta au quotidien économique, Financial Times.

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Anita Sengupta, spécialiste de l’ingénierie spatiale

CHALLENGE 3 : inscrire la voiture volante dans la réglementation

Et d’autres défis demeurent dans cette course spatiale, tels que la certification et les infrastructures. Quel cadre normatif apporter à ces eVolt ? Où vont-ils décoller et atterrir dans nos centres urbains avec des gratte-ciels ? Sans parler de l’appétence pour le public pour ces nouveaux transports. « De manière générale, grâce à l’utilisation de l’espace urbain aérien, il y aura moins de pollution et l’environnement sera plus agréable pour les piétons », prédit Anita Sengupta. Des arguments de poids pour convaincre des citoyens réticents à monter à bord de ces taxis volants électriques de la part de l’ingénieure qui aime à rappeler que « The sky is not the limit, only the beginning»…

 

Sarah Sabsibo, journaliste L’ADN

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Copyright : Lloyd Horgan, iflyasx.com

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La « transition énergétique » est un des principaux volets de la transition écologique qui défend un modèle économique, social et environnemental plus durable. Elle est sur toutes les lèvres et surtout, elle est en cours. Alors, que se cache-t-il derrière ce concept, quels en sont les enjeux et quel est son impact sur la mobilité ?

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La transition énergétique est le nom donné à la modification des modes de production et de consommation de l’énergie, vers un système plus sobre, reposant sur des énergies décarbonées et renouvelables, propres et sûres. Et ce dans presque toutes les activités humaines : chauffage, éclairage, transport, industrie, etc. Elle passe par la baisse de l’utilisation des combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) – énergies non renouvelables et émettrices de gaz à effet de serre – au profit de sources d’énergie renouvelables considérées comme inépuisables comme le soleil (énergie solaire), le vent (énergie éolienne), l’eau (énergie hydraulique), la chaleur du sous-sol (géothermie), le mouvement des marées (énergie marémotrice) ou la matière organique (biomasse).

La transition énergétique s’articule autour de deux axes principaux : une production d’énergie moins émettrice de dioxyde de carbone (CO2), mais aussi une baisse de la consommation globale en agissant notamment sur l’efficacité énergétique. L’objectif est donc de faire mieux, avec moins. Ce passage progressif d’un modèle énergétique à un autre est la raison pour laquelle on parle de « transition ».

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des enjeux de taille pour la transition énergétique

lutter contre le réchauffement climatique

Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre sont dus à la combustion énergétique. Celle-ci entre en jeu pour le transport de marchandises et de personnes dont l’aviation à hauteur de 26 %, la production industrielle d’électricité, de chaleur et d’autres combustibles à hauteur de 24 %, mais aussi l’énergie utilisée par les ménages, les commerces et les institutions (14 %) ou encore par les entreprises pour produire ou construire (11 %), selon Eurostat. La combustion du charbon, du pétrole, et du gaz pour produire cette énergie libère du carbone sous forme de CO2, responsable à plus de 80 % de l’effet de serre, le réchauffement climatique en étant la conséquence. Abandonner les énergies fossiles au profit d’énergies décarbonées contribuera automatiquement à limiter les émissions, particulièrement de CO2, et donc lutter contre le réchauffement climatique.

 

protéger la population et la santé publique

Le réchauffement climatique entraîne un déséquilibre des écosystèmes atmosphériques qui a pour conséquence, notamment, une augmentation des événements météorologiques extrêmes (tempêtes, canicules, inondations, sécheresses) qui représentent un danger direct pour la population et menacent des activités humaines essentielles comme l’agriculture.

Notons de plus que les gaz à effets de serre à l’origine du réchauffement climatique ne sont pas les seules émissions engendrées par la combustion des énergies fossiles. Ces dernières dégagent aussi des particules fines et autres émissions polluantes qui affectent la qualité de l’air. En travaillant à les réduire la transition énergétique permet donc également d’améliorer la santé publique.

 

diminuer la consommation globale

La transition énergétique, c’est aussi consommer moins en adoptant un mode de vie plus sobre et en limitant le gaspillage.

Il s’agit d’éviter de consommer de l’énergie inutilement et d’optimiser un système pour qu’à service égal, il demande moins d’énergie. Dans le bâtiment, la rénovation, la construction ou encore l’automobile, des normes strictes ou encore le changement du dispositif de chauffage peuvent aider à diviser la facture annuelle de chauffage par dix. C’est ce qu’on appelle l’efficacité énergétique. Le développement des smart grids (réseaux électriques intelligents), et les datas de la ville intelligente permettront ont aussi vocation à favoriser la mise en place de politiques d’efficacité énergétiques ambitieuses et adaptées.

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la transition énergétique en marche

La transition énergétique n’est pas qu’une vision d’avenir, c’est un processus en cours. L’ONG WWF a relevé dans une synthèse « 15 signaux » qui montrent son avancée à travers le monde, comme par exemple la part grandissante de l’exploitation des énergies renouvelables au sein des nouvelles installations de production d’électricité. Et les prévisions de l’Agence Internationale de l’Énergie montrent que les énergies renouvelables devraient représenter un tiers de la production d’électricité dès 2025, devant le charbon.

La progression de la transition énergétique se mesure également au nombre d’emplois qu’elle génère. L’Organisation internationale du travail estime que l’économie verte créera 24 millions d’emplois d’ici à 2030 à travers le monde. Dans le secteur de l’énergie cela accompagnera notamment la modification du mix énergétique, la promotion de l’usage des véhicules électriques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.

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Le véhicule électrique, accélérateur de l’essor de l’électricité verte

la mobilité électrique dans la transition énergétique

Le parlement européen pointe que le secteur du transport routier représente environ un cinquième des émissions de l’UE, les voitures personnelles pesant de l’ordre de 60 % dans ces émissions sectorielles.

Transition énergétique et développement du véhicule électrique semblent donc intimement liés, quand on observe les émissions de CO2 qu’il génère sur l’ensemble de son cycle de vie. Pour commencer, le véhicule électrique n’émet pas de CO2 en roulant*. L’origine de l’électricité dont il a besoin pour rouler joue aussi un rôle essentiel dans cet impact positif. Plus elle viendra de sources renouvelables, plus le véhicule électrique se révélera avantageux. L’Agence européenne pour l’environnement indique qu’avec une électricité provenant à 100 % d’énergies renouvelables, le véhicule électrique émet 4 fois moins de CO2 qu’un véhicule roulant à l’essence sur l’ensemble de son cycle de vie. D’ailleurs, d’après la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), en tenant compte du mix énergétique moyen en France, une voiture électrique a déjà un bilan carbone deux à trois fois plus favorable qu’un véhicule à moteur thermique.

En parallèle, les technologies du véhicule électrique favorisent l’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique. La recharge intelligente et la recharge bidirectionnelle (vehicule to grid), en aidant l’offre et la demande énergétique à coïncider, participent à la régulation et la stabilisation du réseau afin de rendre disponible une électricité bas carbone et meilleur marché pour tous. Le stockage stationnaire via les batteries en seconde vie issues de véhicules électriques complète le tableau en palliant l’intermittence des énergies renouvelables.

Reste la réduction de l’impact de la fabrication, essentielle dans une perspective de développement du marché du véhicule électrique. Elle concerne notamment l’extraction des matières premières, l’efficacité des modes de production, de l’évolution des batteries et le développement du recyclage.

 

des systèmes de mobilité innovants au service de la transition énergétique

L’Union Européenne s’est fixé comme objectif une réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports d’ici 2050. Pour y arriver, les usages doivent eux aussi évoluer. À commencer, notamment pour ce qui est du transport de personnes, par réduire les besoins en mobilité en favorisant le télétravail dans les entreprises, ou encore par concevoir une ville plus centralisée favorable aux modes « actifs » (marche, vélo) et aux transports en commun. La mobilité partagée est un autre axe de développement. Des services comme le covoiturage ou l’autopartage en libre-service ont notamment pour but de réduire l’intensité du trafic et d’optimiser le taux d’utilisation d’une voiture, surtout en ville. À l’avenir, des véhicules électriques, connectés et autonomes apporteront des réponses efficaces aux villes pour fluidifier le trafic, libérer une partie de l’espace dédié à la voiture et améliorer la qualité de vie des citadins.

La transition énergétique s’accompagne donc d’un changement de politique énergétique mais aussi d’une évolution de nos comportements et modes de vie. Elle constitue un défi, vecteur d’innovation et porteur d’opportunités. Mobilize, la nouvelle marque de Renault Group, l’a bien compris. En couvrant l’ensemble de l’écosystème de la mobilité, électrique et intelligente, les solutions proposées par Mobilize s’inscrivent volontairement dans une trajectoire vers la neutralité carbone.

 

* Ni émissions de CO2 ni polluants atmosphériques réglementés lors de la conduite, hors pièces d’usure.

 

Copyrights : inakiantonana, Mlenny, CarlFourie, LEMAL Jean-Brice, PLANIMONTEUR

covoiturage, une clé de la consommation collaborative automobile

REBOOT

covoiturage, une clé de la consommation collaborative automobile

Née avec la révolution numérique, la consommation collaborative est la mise en œuvre d’une idée économique qui prône la fin de la propriété de certains biens pour un meilleur usage collectif. Ce modèle occupe notamment une place prépondérante dans la mobilité automobile avec le covoiturage.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande

REBOOT 1 : la consommation responsable prend de l’ampleur

L’avènement des nouvelles technologies a engendré une véritable révolution. D’un modèle vertical (du producteur au consommateur), la société migre vers des standards de consommation plus horizontaux, basés sur le partage et l’échange entre particuliers. Une consommation collaborative au sein de laquelle posséder un bien n’est plus aussi fondamental que de l’utiliser. L’idée qu’il puisse ainsi servir à des utilisateurs multiples est le terreau de cette révolution.

Dans cette économie de la fonctionnalité, on partage désormais sous une forme gratuite ou payante l’usage de biens et particulièrement de services. Incontournables du modèle classique, des biens comme une maison ou une voiture sont de moins en moins soumis à la propriété exclusive puisqu’ils se louent à de multiples utilisateurs ou s’échangent pour des périodes plus ou moins courtes via des plateformes dédiées. Les exemples les plus probants de ce type de consommation collaborative étant à ce jour Airbnb, Carpoolworld ou Blablacar.

Au-delà des avantages sociaux (on partage avec ceux qui en ont besoin) et financiers qu’elle représente pour les particuliers, la consommation collaborative répond également à des enjeux environnementaux. Quatre passagers dans une même voiture ont une empreinte carbone bien plus réduite que si chacun se déplaçait dans son propre véhicule. Et consommer de manière collaborative participe au développement durable en redonnant une seconde vie à certains objets, via la vente d’occasion comme sur eBay, Back Market, etc.

REBOOT 2 : l’économie collaborative s’organise

Face au modèle de consommation classique, l’économie collaborative se développe de deux manières. La première en dupliquant ce qui existe déjà comme prendre un taxi, louer un appartement ou une voiture. À cela elle greffe des services absents de l’offre générique.

Les exemples les plus évidents de ces ajouts étant les applications mobiles, le retour critique sur la prestation ou – et c’est peut-être sa caractéristique la plus importante – des tarifs plus attractifs que ceux du circuit standard.

La seconde manière est de créer directement un nouveau service – comme le covoiturage – qui permette aux particuliers d’organiser entre eux leur propre mobilité en dehors des contraintes imposées par les transports traditionnels.

REBOOT 3 : des consommateurs « collaboratifs » nombreux et divers

Mais qui sont les consommateurs de cette économie collaborative ? Pour les identifier il faut prendre en compte les deux principales habitudes de consommation de cette population, à savoir : la raison pour laquelle ils consomment de manière collaborative (pour posséder ou utiliser un bien à plusieurs) et le contexte dans lequel ils la pratiquent : à des fins individuelles ou collectives.

Au croisement de ces deux démarches on peut identifier 4 grandes familles de consommateurs collaboratifs : les Co-Owners, les Co-Users, les Single-Owners et les Single-Users.

Ainsi, les Co-Owners qui cherchent à consommer de façon plus responsable. Adeptes des achats groupés, on les retrouve en majorité sur les plateformes du secteur alimentaire.

Les Co-Users sont eux motivés par la dimension économique de la consommation collaborative. Mais si l’aspect financier les attire, l’idée d’une consommation plus respectueuse et synonyme de lien social les concernent également. C’est pourquoi on en retrouve une grande partie sur les sites internet de covoiturage.

Les Single-Owners cherchent autant à réaliser des économies qu’à éviter le gaspillage. C’est la raison pour laquelle ils fréquentent plutôt les sites de don et de revente.

Enfin, les Single-Users apprécient la dimension sociale et le partage de savoir que propose la consommation collaborative, généralement sur des sites de locations d’objets et d’échanges de compétence.

REBOOT 4 : covoiturage écologique, l’exemple d’un mode de consommation collaborative automobile

Parfois confondu avec l’autopartage, le covoiturage revêt une dimension plus sociale, puisqu’il met en relation un conducteur et des passagers souhaitant effectuer un trajet identique en commun. C’est donc aussi l’occasion d’une rencontre, d’un partage autour du trajet. Et comme le covoiturage doit s’adapter aux contraintes des passagers et du conducteur, il se prévoit en général à l’avance, laissant peu de place à l’imprévu. Cela le rend idéal pour des parcours quotidiens réguliers, comme pour des voyages plus exceptionnels. Il reste la solution préférée des consommateurs en quête d’une solution économique, sociale et raisonnée, particulièrement pour leurs longs trajets.

Premier chapitre du passage à la consommation collaborative par le secteur automobile, le covoiturage doit son essor à ses avantages économiques. Mais son bénéfice écologique est, lui aussi, notable.

 

Copyrights : LPETTET, pixelfit

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l’écomobilité réinvente les trajets

TRUCS ET ASTUCES

l’écomobilité réinvente les trajets

L’écomobilité touche l’ensemble des questions de mobilité et de modes de vie à l’heure de la transition énergétique. Mais comment l’intégrer dans le quotidien des habitants des villes et des zones rurales ? Et par quels moyens la concrétiser pour que chacun se l’approprie ? Voici quelques recettes à tester.

  • connectivité
  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

Recette n°1  : comprendre l’écomobilité avec une pincée d’imagination

Le principe de l’écomobilité regroupe à la fois les initiatives et les infrastructures permettant une mobilité durable, que ce soit en ville, en zone périurbaine ou rurale. Imaginez ainsi les services publics, les commerces, les écoles, près les uns des autres et facilement accessibles alors que, dans les rues, circuleraient des tramways, des véhicules électriques en autopartage, des gyropodes et des vélos sur des pistes cyclables. De nouvelles habitudes de mobilité voient progressivement le jour dans ce sens.

Tous ces véhicules pourraient par exemple rouler sur une chaussée qui absorberait 10 à 20 % des rayons du soleil. Le revêtement de sol pourrait ensuite transmettre cette énergie aux bâtiments adjacents afin de chauffer l’eau. Sur les trottoirs, le végétal reprendrait sa place et créerait de l’ombre pour diminuer le rayonnement solaire en période de canicule. Chacun se partagerait alors la chaussée avec une mobilité douce qui s’inscrirait dans une démarche de développement durable. L’écomobilité, pour la faire advenir il faut d’abord la rêver un peu !

Recette n°2 : mélanger écomobilité et électromobilité à feu doux

Si les deux notions ne sont pas équivalentes, les solutions apportées par l’écomobilité incluent celles apportées par l’électromobilité. Elles vont de l’autopartage, aux vélos, en passant par les gyropodes et tous les autres moyens de locomotion durables. L’écomobilité aborde aussi la question des infrastructures qui facilitent les trajets. Elle couvre ainsi, à la fois l’usage de véhicules propres, et tout ce qui permet leur fonctionnement : les bornes électriques, l’origine renouvelable de l’électricité, l’aménagement de la chaussée, etc.

Recette n°3 : associer les trois principaux ingrédients de l’écomobilité

Le présent et le futur de l’écomobilité reposent sur trois principaux piliers :

la multimodalité et l’intermodalité

Pour atteindre l’idéal de l’écomobilité, une diversité de transports disponibles est indispensable. Où qu’il se trouve, chacun devrait avoir accès, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit, à un ou plusieurs modes de transport adaptés à son besoin, c’est-à-dire à une offre multimodale. L’intermodalité concerne, quant à elle, la possibilité d’utiliser des moyens de transport différents sur une même zone, un même parcours. Ces deux concepts complémentaires sont une base pour améliorer les solutions de mobilité durable. Les villes, espaces densément peuplés par excellence, sont logiquement les mieux dotées et font figure de laboratoires des nouvelles mobilités.

les véhicules propres et partagés

La multimodalité et l’intermodalité reposent en priorité sur des véhicules propres, c’est-à-dire électriques ou électrifiés, et/ou partagés. Des usages rendus possibles – et surtout simplifiés à l’extrême – par l’omniprésence de la connectivité. Le free-floating offre, par exemple, un avantage dans l’autopartage : il permet de laisser et de récupérer le véhicule presque n’importe où.

Mobilize, la marque de Renault Group qui voit la mobilité au-delà de la possession d’un véhicule, se positionne sur ces nouvelles mobilités. Son service d’autopartage en free-floating Zity by Mobilize, par exemple, est 100% électrique et particulièrement adapté aux centre-villes des métropoles. Et sa solution Mobilize Share de location et de partage de véhicules répond à de multiples besoins de déplacements, au plus près des habitants, et plutôt en dehors des grandes agglomérations.

les nouvelles technologies

Aujourd’hui, l’écomobilité se concrétise aussi à travers les applications mobiles reliant les humains aux véhicules en un clic. Et tout ce qui a été imaginé dans la littérature de science-fiction pourrait bien devenir réalité !

Par exemple, Mobilize s’appuie sur une plateforme technologique pour propose des offres de mobilité adaptées au besoin de chaque utilisateur. Elles comprennent l’usage d’un véhicule et un ensemble de services associés, Mobilize Duon’est pas qu’un micro-véhicule électrique pour la circulation en ville, Mobilize Bento n’est pas qu’un mini-utilitaire électrique pour la livraison de biens et de services en zone urbaine… Chacun est une interface connectée entre l’utilisateur et l’infrastructure, qui ouvre mille et une possibilités en termes de services pour fluidifier la mobilité, optimiser son coût et réduire son impact sur l’environnement.

Recette n°4 : inviter les acteurs de la transition énergétique à partager la table

Chacun est finalement acteur des solutions d’écomobilité. Mais, pour y parvenir, il est nécessaire que les politiques publiques soient suivies d’effets. Selon une étude du groupe Arcadis, c’est Hong Kong qui a la palme des endroits du monde où la mobilité est la plus durable, notamment grâce à son métro particulièrement efficace. En Europe, c’est Vienne, en Autriche, qui fait figure de modèle avec un centre-ville piéton et des transports en commun en majorité électriques.

Les constructeurs automobiles sont bien évidemment en première ligne pour concevoir des solutions de véhicules électriques et connectés, qui répondent aux enjeux de l’écomobilité et de mobilité durable. Tout comme l’ensemble des entreprises qui innovent pour un transport individuel ou en commun propres. Des nouvelles marques émergent, qui repensent le design de la mobilité au-delà de l’objet automobile, afin de prendre en compte tous les points de contact entre l’usager et sa mobilité.

L’écomobilité inclut donc toutes les possibilités de transport de chaque individu, chaque entreprise, chaque collectivité, pour parvenir à une autre forme de mobilité, durable et douce. Et cela, à travers des innovations, des initiatives publiques et privées, et une réflexion en commun entre les différentes parties prenantes.

 

Copyright : LeoPatrizi, Tramino, Elektronik-Zeit

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recharge intelligente, l’alliée de la voiture électrique !

TRUCS ET ASTUCES

recharge intelligente, l’alliée de la voiture électrique !

Branchez votre voiture électrique… et laissez-la gérer la suite des opérations grâce à la recharge intelligente ou “smart charging”. Mobilize, la marque de Renault Group dédiée aux nouvelles mobilités et aux services autour des véhicules, met à disposition des utilisateurs des technologies qui modulent la recharge en fonction d’informations envoyées en temps réel par le réseau électrique. But du jeu ? Limiter les coûts, privilégier les énergies bas-carbone et favoriser l’équilibre général du réseau électrique.

  • connectivité
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

avantage n°1 : faire des économies en programmant sa recharge

La connectivité des véhicules électriques Renault permet à la recharge à domicile de se déclencher ou de s’arrêter en fonction du tarif pratiqué par le fournisseur d’électricité ou de la disponibilité de l’électricité sur le réseau. Le conducteur n’a donc pas à se soucier d’étudier les potentielles évolutions du tarif en fonction de l’heure pour lancer la charge : il branche sa voiture et paramètre simplement l’horaire de fin de charge et le niveau de charge souhaités. Tout est totalement transparent pour lui.

avantage n°2 : profiter de l’électricité verte de sa propre borne de recharge pour voiture électrique

Bien réels au niveau individuel, les bénéfices de la recharge intelligente s’étendent également au collectif. La voiture va par exemple activer la charge quand les gestionnaires de réseau lui signalent un surplus de production, notamment quand le soleil tape sur les panneaux photovoltaïques ou que le vent souffle sur les éoliennes. À l’inverse, elle va l’interrompre en cas de demande supérieure à l’offre pour éviter d’aggraver le déficit, par exemple quand tout le monde allume ses appareils ménagers au même moment et que les sources d’énergie renouvelable sont moins productives. À l’échelle du réseau, la recharge intelligente augmente la part d’électricité verte dans le mix énergétique car elle encourage l’utilisation de sources d’énergie qui ont le mérite d’être renouvelables et bas-carbone, mais le défaut d’être intermittentes. S’affranchissant d’une potentielle phase de stockage, la recharge intelligente utilise à plein cette électricité dès qu’elle est produite.

avantage n°3 : se voir récompensé pour sa flexibilité

Faire des économies, c’est bien, mais gagner de l’argent, c’est mieux ! Une application comme Mobilize Smart Charge sait déclencher ou interrompre la recharge pour préserver un équilibre, en temps réel, entre la production et la consommation d’énergie sur le réseau.

Le conducteur branche sa voiture quand il rentre chez lui, et paramètre son heure de départ avec son niveau de charge associé sur Mobilize Smart Charge, simplement et une fois pour toutes. L’application prend ensuite la main, pour recharger le véhicule en fonction de la disponibilité de l’électricité sur le réseau., tout en lui assurant le niveau d’autonomie souhaité.

Aux Pays-Bas, en France et en Belgique, où l’application Mobilize Smart Charge est disponible, les conducteurs des modèles Renault E-TECH électriques (Mégane, ZOE, Twingo, et bientôt Kangoo) sont rémunérés pour leur contribution à l’équilibre du réseau. En d’autres termes, la flexibilité qu’ils accordent à leur recharge est récompensée. Selon les cas, le gain peut aller jusqu’à l’équivalent d’une recharge complète par mois, et ça n’est que le début.

La prochaine étape ? C’est la recharge bidirectionnelle, qui va permettre à la voiture électrique de restituer au réseau une partie de l’électricité conservée dans sa batterie. Là où la recharge intelligente actuelle aide à absorber les pics de production, la réversibilité de la recharge contribuera à soulager le réseau lors des pics de consommation mais aussi à stocker l’électricité renouvelable produite localement pour favoriser l’autoconsommation. En faisant office de réserve d’énergie temporaire, la voiture électrique deviendra alors un véritable maillon du réseau électrique.

avantage n°4 : évoluer dans un écosystème propice à une mobilité et à une recharge intelligente

En tant que pionnier européen de la voiture électrique, Renault Groupe, via sa marque Mobilize, fédère les principaux acteurs du monde de l’énergie pour créer les conditions favorables à la démocratisation de ces technologies. Fournisseurs d’électricité, réseau de distribution ou de transport, collectivités, pouvoirs publics : il faut obtenir l’adhésion de l’ensemble des parties prenantes pour répondre aux enjeux de la mobilité verte.

Plusieurs projets-pilotes témoignent de cet engagement fort, partout en Europe. Un exemple ? À Utrecht, aux Pays-Bas, un ensemble de panneaux solaires installés sur les toits des immeubles alimente une flotte de 150 ZOE mises à disposition des habitants.

Ces tests grandeur nature servent à mesurer les usages et affiner le fonctionnement des algorithmes qui vont puiser ou injecter de l’énergie dans le réseau en fonction des besoins. Des avancées technologiques qui profiteront demain au plus grand nombre.

 Copyrights: Renault Communication

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Service d’autopartage électrique sans borne ni station, Zity by Mobilize est une solution de mobilité qui aide à fluidifier le trafic et encourage l’autopartage avec des véhicules plus respectueux de l’environnement. 

  • connectivité
  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Check 1 : répondre aux besoins des grandes villes

Lancé en 2017, Zity (renommé Zity by Mobilize en 2021) est un service d’autopartage présent dans 3 grandes villes d’Europe : Madrid et Milan. 

Pour les grandes villes, un tel service répond aux besoins de déplacements de leurs résidents avec une solution accessible, respectueuse de l’environnement et complémentaire aux offres de transport existantes. 

Pour utiliser le service Zity by Mobilize, il suffit de télécharger l’application gratuite et dédiée sur un smartphone afin de localiser, réserver, ouvrir, verrouiller et restituer une Dacia Spring, mais aussi payer sa course. Ultra-flexible, ce service est disponible sans abonnement. Cette simplicité d’usage entend encourager le passage de la propriété au partage à savoir : disposer d’un véhicule quand on en a vraiment besoin.   

https://www.mobilize.com/app/uploads/2022/10/50_zity_lifestyle__0098.jpg

Check 2 : répondre aux besoins des grandes villes

En matière de nouvelles mobilités dans les centres des grandes agglomérations, Madrid fait figure d’avant-gardiste. Avec quatre opérateurs en place dès 2017, l’offre madrilène d’autopartage est parmi les plus avancées en Europe. Un développement poussé par une politique de la ville et son plan « Madrid Central », adopté fin 2018, qui encouragent l’usage des transports publics ou plus doux, comme le vélo. En proposant un service d’autopartage 100 % électrique, Zity by Mobilize permet de circuler au cœur de Madrid et dans les zones à faibles émissions. 

zity by mobilize

Check 3 : l’autopartage électrique, une tendance en Europe

L’autopartage électrique constitue un moyen de décongestionner les centres-villes, tout en participant à l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain. 

Au sein de Renault Group, pionnier du véhicule électrique en Europe, Mobilize voit la mobilité comme un ensemble de services conçus autour du véhicule et participe au développement de services d’autopartage électrique.  

Près de 1 200 Dacia Spring sont disponibles en autopartage via Zity by Mobilize à Madrid et Milan. 

 

Copyrights : Renault Communication, iStock 

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