chap. 2 : la batterie… quels sont ses (super) pouvoirs ?

ARTEFACT

la batterie
[chap. 2] quels sont ses super-pouvoirs ?

Artefact est la série de vidéos conçue par Mobilize qui raconte la mobilité à travers ses objets.
Découvrez l’épisode centré sur la batterie du véhicule électrique. Artefact vous dit tout sur ce maillon essentiel de la mobilité décarbonée !

  • stockage énergétique
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

 

Cet épisode sur la batterie se décompose en deux vidéos. Ici, dans le second chapitre, Artefact vous invite à découvrir les super-pouvoirs des batteries au service du réseau électrique. Charger son véhicule électrique en réduisant son impact, c’est possible ? Qu’est-ce que la “seconde vie des batteries” ? Mobilize partage ses solutions pour faire des batteries des véhicules électriques un accélérateur de la transition énergétique.

Précédemment, dans le premier chapitre, Artefact expliquait la fabrication et le fonctionnement des batteries… Voyez ici de quoi il s’agit.

la batterie
[chap.1] qu’est ce que c’est ?

La batterie, qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ? C’est fabriqué comment ? Que leur arrive-t-il en fin de vie ? Avec Mobilize, les bases de la batterie du véhicules électriques n’auront plus de secret pour vous !

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chap. 1 : la batterie… qu’est-ce que c’est ?

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la batterie qu’est-ce que c’est ? [chap. 1]

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Vous voulez en découvrir plus ? Le second chapitre approfondira les bénéfices de la batterie du véhicule électrique au vu de la transition énergétique… Voyez ici de quoi il s’agit.

la batterie quels sont ses super-pouvoirs ? [chap.2]

Charger son véhicule électrique en réduisant son impact, c’est possible ? Qu’est-ce que la “seconde vie des batteries” ? Mobilize partage ses solutions pour faire des batteries des véhicule électrique un accélérateur de la transition énergétique.

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de la batterie de voiture électrique au stockage d’énergie : un cycle vertueux

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de la batterie de voiture électrique au stockage d’énergie : un cycle vertueux

Amaury Gailliez, Directeur Business et Opérations Batterie pour Mobilize, et Matthew Lumsden, PDG de Connected Energy, expliquent comment les deux entreprises collaborent pour donner une seconde vie aux batteries des véhicules électriques en les utilisant comme dispositifs de stockage d’énergie. Le résultat ? Un cercle vertueux favorable aux clients finaux comme aux systèmes énergétiques.

  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Quelle est la nature du partenariat entre Mobilize et Connected Energy ?

Matthew Lumsden : Connected Energy développe et déploie des systèmes commerciaux de stockage d’énergie E-STOR à destination des clients ayant des besoins de stockage d’envergure. En résumé, nous prenons une multitude de batteries de véhicules électriques et nous les relions de façon qu’elles fonctionnent comme une unité de plus grande taille.
Depuis plus de 7 ans, nous travaillons avec Renault Group pour reconvertir des batteries de véhicules électriques qui arrivent en fin de vie. Car, à ce stade, les batteries fonctionnent toujours extrêmement bien et trouvent une nouvelle vie dans des systèmes de stockage stationnaire d’énergie.

Amaury Gailliez : Notre partenariat commercial et logistique avec Connected Energy vise à tirer le meilleur parti de la durée de vie de nos batteries.
Une batterie a une première vie au sein du véhicule électrique. Sa seconde vie est une période supplémentaire d’utilisation qui peut durer 10 ans. Cela permet non seulement de diminuer l’empreinte carbone de chaque batterie, mais également de faciliter l’accès au stockage énergétique à grande échelle.

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Matthew Lumsden, Président Directeur Général Connected Energy
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Amaury Gailliez, Directeur Business et Opérations Batterie Mobilize

Quels sont les principaux avantages apportés par l’utilisation de batteries de véhicules électriques pour le stockage d’énergie ?

AG : Nos batteries sont pensées pour un usage très exigeant, qui est à l’origine l’usage automobile. C’est pourquoi elles sont conçues pour être durables et fiables. Quand nos batteries ne sont plus à leur capacité maximale, elles offrent toujours une performance élevée dans le cadre d’un usage stationnaire. Et cette utilisation apparaît comme particulièrement pertinente, étant donné que le stockage d’énergie sera bientôt essentiel pour assurer la réactivité et la résilience du réseau électrique.

ML : Avec de plus en plus de véhicules électriques sur les routes, on aura de plus en plus d’unités de stockage dans le futur, qu’il sera possible de réutiliser. C’est beaucoup plus rationnel que d’acheter ou de fabriquer de nouvelles batteries. En même temps, les standards de conception exigeants des batteries offerts par Mobilize nous garantissent de proposer des produits très sûrs et très fiables. En reliant ces batteries entre elles pour créer des unités intégrées, nous pouvons les utiliser pour stocker de l’énergie renouvelable ou encore pour équilibrer le réseau au moment des pics de chargement. Cela a pour effet immédiat de rendre le stockage d’énergie moins cher et plus facilement accessible à davantage de structures. Développer le stockage d’énergie signifie aussi développer une électricité faiblement carbonée et bon marché – ce qui est une bonne nouvelle pour tous les secteurs, y compris celui de la mobilité électrique ! Il s’agit vraiment d’un cercle vertueux.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples des avantages de ce cercle vertueux pour les clients finaux de Mobilize et de Connected Energy ?

ML : L’intégration de notre chaîne logistique avec celle de Renault Group et de Mobilize nous permet de fournir plus facilement nos solutions à davantage de clients. Ces clients peuvent être des services publics cherchant à déployer des solutions de stockage pour leurs propres consommateurs, ou des groupes industriels souhaitant stocker l’énergie issue de leurs installations de production sur site pour disposer d’une réserve de courant.
Nous répondons également aux besoins des entreprises ayant des exigences particulières. Les stations de recharge de véhicules électriques, notamment, ont souvent besoin d’une alimentation auxiliaire parce que le chargement rapide de nombreuses voitures en même temps pèse sur le réseau. Les structures nécessitant une résistance accrue pour maintenir leurs fonctions essentielles en cas de panne du réseau, comme les compagnies de distribution d’eau, sont un autre exemple.
Ces utilisations ont toutes en commun de participer à maintenir un réseau électrique plus stable, réactif, durable et efficace.

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Container E-STOR 60/90 installé à la centrale hydro-électrique opérée par Statkraft à Rheidol (Pays de Galles)
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Ligne de reconditionnement des batteries à la Refactory Renault Group de Flins

AG : Côté Mobilize, travailler avec Connected Energy permet d’envisager une optimisation de la production et de la logistique. Cette dernière représente en effet un maillon crucial de la chaîne, car les batteries sont très lourdes, encombrantes et leur manipulation implique toute sorte de protocoles de sécurité. Disposer d’une chaîne logistique intégrée nous permet de préparer la seconde vie des batteries à une très grande échelle.
Ces gains en efficacité profitent aux clients, qui bénéficient ainsi d’un « coût total de possession » ou TCO (Total Cost of Ownership) moins élevé pour leur batterie et leur véhicule. Cela contribue à rendre les véhicules plus largement accessibles. Et donc à mettre de plus en plus de futures unités de stockage en circulation. Au final, c’est une situation avantageuse à la fois pour les constructeurs, les clients et l’environnement.

À quels développements futurs vous attendez-vous concernant l’utilisation des batteries de véhicules électriques pour le stockage d’énergie ?

ML : D’un point de vue opérationnel, je pense que grâce à la disponibilité croissante de batteries, des projets de stockage d’énergie pourront être menés à une échelle toujours plus large. Et un grand nombre d’initiatives pourront être déployées sur des sites industriels et commerciaux. Par exemple, nos systèmes E-STOR actuellement opérationnels ou en cours de construction ont des capacités comprises entre 60 kW et 6 MW. Mais nous espérons déployer des systèmes commerciaux de 20MW/40MWh à partir de 2024 t. À terme, je m’attends à ce que le stockage d’énergie devienne une composante usuelle de la consommation en énergie pour de nombreuses structures. Notre objectif est de maintenir sa viabilité commerciale par rapport à d’autres technologies.

AG : Nous nous trouvons face à un potentiel immense, c’est certain. Il n’y a qu’à regarder l’évolution de la capacité des batteries : nous sommes partis de voitures avec des batteries de 22 kWh, et nous atteindrons bientôt la barre des 100 kWh. Même si les batteries les plus récentes perdent 20 % de leur capacité au cours de leur première vie, elles gardent toujours énormément d’énergie dans laquelle puiser ! Les millions de véhicules électriques qui prendront la route dans les années à venir représentent des millions de réutilisations en seconde vie, au service d’un réseau électrique plus efficace et plus réactif.

 

Copyrights : Renault Communication Brésil, Connected Energy, Roland Mouron

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La recharge intelligente permet aux conducteurs de voitures électriques d’économiser de l’argent mais elle participe aussi à la transition énergétique en équilibrant le réseau électrique. Alain Thoral, Directeur Mobilize Energy Solutions, nous explique.

  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Vous développez le dispositif de recharge intelligente qui équipe notamment les Renault Zoé et Mégane E-TECH Électrique. Quel est son fonctionnement ?

Tout d’abord laissez-moi vous dire que la recharge intelligente, ça n’est pas de la science-fiction, c’est maintenant. Beaucoup de nos clients en bénéficient déjà : avec l’application smartphone Mobilize Smart Charge accessible à tous les utilisateurs de Zoé aux Pays-Bas, en France et en Belgique. Depuis cette année et l’arrivée de Mégane E-TECH 100% Électrique, des milliers de clients utilisent Mobilize Smart Charge. Ils bénéficient des tarifs les plus intéressants en heures creuses, sont susceptibles de recevoir du « cashback », c’est-à-dire d’être rétribués pour l’utilisation de l’application, et aident le réseau électrique à passer les pics de demande plus facilement.

La recharge intelligente, ou « Smart Charging », c’est recharger la batterie de son véhicule électrique aux bons moments grâce à la connectivité de la voiture. C’est moduler le déclenchement de la recharge pour éviter les sur-sollicitations sur le réseau électrique, favoriser l’utilisation des énergies renouvelables, ou permettre à chacun l’autoconsommation de sa propre production solaire. Autrement dit, la recharge devient flexible et fait participer la voiture électrique à l’équilibrage entre offre et demande sur le réseau d’électricité.

Pourquoi est-il important d’équilibrer le réseau électrique ? Et quel est l’intérêt pour l’utilisateur au moment de la recharge de sa Zoé par exemple ?

Le secteur de l’énergie est confronté à deux phénomènes concomitants : d’une part l’augmentation de la demande d’électricité, avec l’essor de la mobilité électrique, et d’autre part le développement des énergies renouvelables, intermittentes, disséminées sur le territoire et donc bien plus difficiles à contrôler que les filières classiques (type nucléaire, hydraulique ou gaz). Les gestionnaires de réseaux électriques se trouvent donc confrontés à une demande plus importante et à une production d’électricité plus fluctuante.

Or l’équilibre, en temps réel et à chaque instant, entre la consommation et la production, est essentiel pour maintenir le réseau électrique fonctionnel. Cela se traduit par une fréquence constante de 50Hz.

Dans ce contexte, l’arrivée des véhicules électriques n’est en réalité pas une contrainte supplémentaire, mais bien une opportunité ! Car adapter la consommation du véhicule électrique est relativement simple à partir du moment où la voiture est branchée assez longtemps : c’est la recharge intelligente.

La recharge intelligente permet au conducteur de diminuer le coût d’usage de son véhicule électrique. En pratique, elle lui évite d’avoir à changer d’abonnement quand ses besoins en électricité augmentent ou de payer trop cher son électricité, et elle peut même lui offrir l’opportunité d’être rémunéré pour avoir participé à l’équilibrage du réseau.

 

“Avec la recharge bidirectionnelle, la voiture sera un véritable maillon du réseau électrique. Elle stockera le surplus produit par les énergies renouvelables et le déstockera quand les consommateurs en auront besoin. ”
Alain Thoral
Directeur Mobilize Energy Solutions

Quel est le rôle de Mobilize dans le domaine de l’énergie ?

Multipliez les 40 kWh emmagasinés par la batterie d’une Zoé E-TECH Electrique par un parc de plusieurs milliers de véhicules électriques : vous obtenez une réserve d’énergie significative qui va permettre d’aider à stabiliser le réseau et d’assimiler les énergies renouvelables.

La recharge n’est pas seulement intelligente, elle est aussi réversible. Bientôt, avec la recharge bidirectionnelle, la voiture sera un véritable maillon du réseau électrique. Elle stockera le surplus produit par les énergies renouvelables et le déstockera quand les consommateurs en auront besoin. Ce principe du vehicle-to-grid (ou V2G), est l’une des clés pour le déploiement du véhicule électrique à grande échelle, et à moindre coût.

Plusieurs prototypes de Zoé équipés de cette technologie V2G sont en circulation depuis début 2019, à Utrecht, aux Pays-Bas. Ils transforment directement le courant continu (DC), issu de la batterie, en courant alternatif (AC), utilisable par le réseau. Tous nos clients pourront bientôt en profiter, puisque nous lancerons le V2G sur les nouveaux modèles électrifiés de Renault Group à partir de 2024.

Quels sont les défis à relever pour amplifier l’interaction entre le véhicule et le réseau électriques ?

La connectivité est la première révolution. Avec les applications smartphone de recharge intelligente que nous proposons, nous avons fait le choix de placer la connectivité directement au niveau de la voiture, sans dépendre de la connectivité de la borne.

Mais au-delà de la technique, le grand défi à relever est dans la façon même de travailler. Chez Mobilize, nous allons au-delà de l’automobile car les enjeux du véhicule électrique touchent de multiples domaines : mobilité, énergie, datas, localités, habitats, etc. L’innovation passe par la co-construction. Nous rapprochons différentes parties prenantes qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble.

Avec de grandes entreprises, des startups, des gestionnaires de réseau, des fournisseurs d’électricité, des spécialistes des datas, mais aussi bien sûr les décideurs publics, à des échelles plus ou moins locales… Nous travaillons par exemple sur les problématiques d’interopérabilité et d’intégration au réseau, et nous participons aux échanges liés à l’évolution de la réglementation. Le véhicule électrique, avec sa recharge intelligente, notamment réversible, a une vraie place dans le marché de l’énergie !

La bonne entente entre les acteurs de la chaîne de valeur est primordiale, avec l’intérêt du client au centre de toutes les attentions. Bref, nous ne sommes qu’au début d’une belle aventure.

 

Copyrights : Halfpoint, Renault Group

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le premier bateau 100% électrique sur la Seine

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le premier bateau 100% électrique sur la Seine

La compagnie Seine Alliance a transformé l’une des unités de sa flotte, le « Black Swan » pour en faire le premier bateau 100 % électrique destiné à naviguer sur la Seine. Fruit d’un partenariat avec Mobilize et l’intégrateur Green Vision, il est propulsé grâce à des batteries de seconde vie provenant de véhicules électriques. Un projet qui préfigure une nouvelle génération de bateaux « zéro émission ». Les explications de Didier Spade, Président-Directeur Général de Seine Alliance.

  • stockage énergétique
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Qui est Seine Alliance et quel est son engagement dans le développement durable ?

Présente sur la Seine depuis 30 ans, la compagnie met à la disposition de ses clients – sous la marque « Paris Yacht Marina » – un loft à quai et des bateaux amarrés au Port de Grenelle (Paris 15e). Le développement durable est dans notre ADN. Nous recherchons depuis toujours pour nos bateaux les solutions de propulsion les plus performantes sur le plan environnemental. Nous sommes d’ailleurs la première compagnie engagée dans un processus d’électrification de l’ensemble de sa flotte à l’horizon 2024.

Le bateau électrique Black Swan est-il opérationnel ?

Bien sûr ! C’est un élégant offshore qui offre une croisière en douceur sur la Seine, au cœur de Paris. Il est propulsé par deux moteurs électriques alimentés par des modules de batteries de seconde vie issues de véhicules Renault, notamment Kangoo E-TECH Électrique. À la clé, pas de bruit, pas d’odeur, pas d’émissions néfastes pour l’environnement… soit une expérience unique pour les passagers ! Le Black Swan, amarré au Port de Grenelle, peut accueillir 10 personnes, incluant le service à bord, pour des croisières de 2 heures depuis son port d’attache jusqu’à l’île Saint Louis. Nous visons une utilisation annuelle de 150 à 200 croisières.

L’enjeu est avant tout de démontrer que faire fonctionner des bateaux 100 % électriques alimentés par des batteries de seconde vie est possible, efficace et fiable… Et de donner envie à tous les armateurs de s’inscrire dans une démarche de propulsion électrique.

Pourquoi avoir choisi des batteries de seconde vie plutôt que des neuves, et Renault Group pour partenaire ?

Le gaspillage détruit notre planète. Il faut aller vers davantage d’optimisation des ressources naturelles. Or, il n’y a aucun intérêt à utiliser des batteries neuves sur des bateaux fluviaux. La vitesse, limitée dans Paris à 12 km/h, peut aisément être atteinte avec des batteries de seconde vie, rechargées entre deux croisières. Il n’y a pas de problème de poids, on peut donc installer davantage de batteries pour compenser la différence de capacité, sans conséquence sur les performances du bateau. Dans ce contexte, le partenariat avec Renault Group, constructeur français expert des véhicules électriques et très engagé dans l’économie circulaire de ses batteries – et plus particulièrement avec sa marque Mobilize spécialisée dans la transition énergétique – était une évidence. Nous sommes accompagnés sur le plan technique par la société Green Vision. C’est la première fois que trois entreprises françaises s’allient ainsi pour développer un tel système. Un vrai défi, qui porte de grandes ambitions !

Quels sont les enjeux de ce projet pilote ?

Avant tout, démontrer que faire fonctionner des bateaux 100 % électriques alimentés par des batteries de seconde vie est possible, efficace et fiable. L’enjeu est de donner envie à tous les armateurs de s’inscrire dans une démarche de propulsion électrique. À Paris, 150 bateaux peuvent potentiellement être optimisés avec une motorisation électrique ou hybride.

Nous souhaitons aussi sensibiliser les pouvoirs publics sur le sujet, à commencer par les institutions qui gèrent les voies d’eau en France, pour que la réglementation, actuellement assez contraignante pour les bateaux transportant plus de 12 passagers, évolue et permette le développement d’une flotte fluviale électrique.

Pensez-vous pouvoir appliquer cette technologie à d’autres projets, notamment celui du nouveau paquebot « France” dans lequel vous êtes engagé ?

Le nouveau France* a vocation à être un navire révolutionnaire. Il doit donc disposer d’un système de propulsion très performant sur le plan environnemental. L’intérêt des batteries de seconde vie est indéniable – notamment pour des manœuvres dans les ports et l’optimisation de l’énergie à bord, qui comprend la consommation électrique de la cuisine, de l’éclairage, de la climatisation, etc. Comme il n’y a aucun problème de poids sur les paquebots, embarquer plusieurs tonnes de batteries est tout-à-fait envisageable.

Plus généralement, c’est une piste sérieuse à explorer au moment où dans certaines parties du monde, par exemple dans plusieurs fjords norvégiens, les moteurs thermiques sont interdits.

Comment imaginez-vous l’avenir de la navigation fluviale, à Paris et dans d’autres villes du monde ?

Le mouvement général en faveur de l’électrique, amplifié par des normes environnementales de plus en plus contraignantes, est irréversible. Sous réserve d’une révision de la règlementation, la propulsion électrique alimentée par un parc de batteries est déjà parfaitement adaptée à certaines activités comme les bateaux-restaurants, qui naviguent midi et soir à faible vitesse. En revanche, pour des pousseurs ou des automoteurs, qui fonctionnent à pleine puissance sur de longs trajets, il n’y a pas encore de solution réaliste. Mais la recherche avance… Comme aux débuts de l’aviation, tous les espoirs sont permis !

 

* Le France est un ancien paquebot transatlantique français mis en service en 1912.

 

Copyright : Seine Alliance

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une seconde vie pour la batterie du véhicule électrique

Amaury Gailliez est Directeur Business et Opérations Batterie pour la marque Mobilize. Une de ses principales missions ? Trouver une seconde vie aux batteries de véhicules électriques, pour un usage souvent stationnaire.

  • stockage énergétique
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Quel est le rôle de votre département dans la gestion du cycle de vie voire du recyclage de la batterie d’une voiture électrique ?

Côté Renault Group et Mobilize, nous sommes responsables de la batterie, depuis sa présence dans le véhicule jusqu’à sa fin de vie. Cela inclut son financement par le client, sa garantie, mais aussi sa réparation le cas échéant, qui a lieu dans la Refactory Renault Group de Flins.

Après tout cela, c’est-à-dire après sa vie au sein d’un véhicule pour un usage automobile, la batterie présente encore une capacité de recharge de 70% en moyenne… ce qui n’est pas rien ! Et c’est là que la Direction Business et Opérations Batterie intervient. Nous récupérons la batterie et lui donnons une seconde vie, pour de nombreuses années d’utilisation supplémentaire avant l’étape ultime du recyclage.

Quelles secondes vies potentielles Mobilize trouve-t-il pour les batteries de véhicules électriques Renault Group ?

L’usage en seconde vie est souvent un usage stationnaire, qui nécessite moins de puissance qu’un usage mobile, et surtout automobile. Les batteries sont utilisées dans des résidences privées ou des grands bâtiments d’accès public. Dans la plupart des cas, elles servent au stockage de l’énergie provenant de panneaux solaires ou d’éoliennes installés localement. Les batteries se chargent dès que le soleil brille et que le vent souffle, pour qu’aucun kilowatt d’électricité verte – et « gratuite » – ne soit perdu !

“ Les batteries de 2nde vie se chargent dès que le soleil brille et que le vent souffle, pour qu’aucun kilowatt d’électricité verte – et « gratuite » – ne soit perdu !”
Amaury Gailliez
Directeur Business et Opérations Batterie de la marque Mobilize

Nous proposons également des batteries de seconde vie pour booster certaines bornes de recharge pour véhicules électriques. C’est le cas pour les bornes de charge rapide sur autoroute, qui ont besoin d’énormément d’énergie sur un court laps de temps. Les opérateurs de ces bornes peuvent ainsi réduire leurs coûts d’abonnement auprès du réseau énergétique. Plusieurs stations sont aujourd’hui équipées en Allemagne et en Belgique, et nous avons récemment annoncé l’installation de containers de batteries associés au projet Mobilize Fast Charge : le nouveau réseau de recharge ultrarapide en Europe.

Il existe aussi d’autres applications pour le réseau d’électricité, notamment les systèmes de stockage stationnaire à grande échelle appelés « Advanced Battery Storage ». Leur but est de gérer l’équilibre entre la demande et l’offre énergétique, pour maintenir la stabilité du réseau à une fréquence régulée de 50 Hertz.

Et enfin, nous trouvons même des secondes vies qui permettent à nos batteries de continuer à bouger ! Elles alimentent un système de réfrigération sur des Kangoo et des Zoé E-TECH Électriques… ou encore font fonctionner des bateaux électriques. Mobilize est d’ailleurs la première marque à avoir obtenu une certification pour l’usage maritime de batteries automobiles en seconde vie.

Pourquoi est-il nécessaire de favoriser la seconde vie des batteries ?

La raison principale est la réduction de l’impact des batteries sur l’environnement. Au lieu de n’utiliser la batterie que sur la durée de vie du véhicule, on lui donne une seconde vie d’au moins 10 ans supplémentaires. Cela repousse d’autant les opérations de recyclage. De plus, la batterie de seconde vie est souvent utilisée pour stocker de l’électricité verte, ce qui favorise l’essor des énergies renouvelables.

Et l’intérêt est aussi économique. Cette seconde vie donne une valeur supplémentaire à la batterie. C’est important pour pouvoir, à terme, rendre le véhicule électrique de plus en plus abordable pour le client final.

Les entreprises qui choisissent de nous acheter des batteries de seconde vie sont gagnantes également, puisqu’elles sont environ 30 % moins chères que des batteries neuves destinées à un usage stationnaire. Il s’agit de batteries très robustes, conçues selon un cahier des charges initial particulièrement exigeant (celui de l’automobile). . Une fois le système de stockage développé, nos batteries sont immédiatement adaptées au mode de fonctionnement stationnaire.

Quels seraient les réalisations les plus emblématiques de Mobilize en ce qui concerne la seconde vie des batteries ?

Il y en a beaucoup, comme nous l’avons vu ! Ce qui est passionnant c’est que nos réalisations concernent des applications à des échelles très différentes…

Il y a des systèmes à petite échelle, comme la réalisation de groupes électrogènes non polluants, développés en partenariat avec la start-up betteries, à partir de modules de batteries en fin de vie automobile assemblés dans notre Refactory de Flins.

Il y a des systèmes à moyenne échelle, comme le réseau électrique local de Belle-Île-en Mer, conçu par Morbihan Énergies et Mobilize, qui s’appuie notamment sur le stockage stationnaire dans des batteries de 2nde vie automobile pour utiliser au maximum l’électricité verte issues de panneaux solaires.

Et bien sûr, il y a des systèmes à grande, voire à très grande, échelle comme le stockage stationnaire (que nous appelons « Advanced Battery Storage ») d’une capacité de quasiment 20 MWh en France et 3 MWh en Allemagne. Des batteries de seconde vie sont installées dans plusieurs containers reliés au réseau de distribution haute tension, pour l’aider à utiliser un maximum d’électricité verte dès qu’elle est produite à partir d’énergies renouvelables.

Pour Mobilize, les applications de stockage énergétique dans des batteries de seconde vie issues de véhicules électriques sont donc quasiment infinies.

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vers la décarbonation de nos mobilités

Le premier tour du monde en avion solaire ? C’est à lui qu’on le doit ! Aujourd’hui, quand Bertrand Piccard ne parle pas à l’oreille du Pape, du président de la République ou des géants économiques, il poursuit, peut-être, sa plus grande aventure : réconcilier économie et écologie.

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Tandis que l’aviation vit une crise existentielle majeure, Bertrand Piccard multiplie les interviews et les tables rondes pour imaginer plusieurs destins à une industrie contrainte de se réinventer. « Ne cédons pas au dogmatisme ou à la tentation du bouc émissaire. Si une industrie peut relever le défi de sa transformation, c’est bien l’aéronautique », expliquaient dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, l’aéronaute et psychiatre Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse et Catherine Maunoury, championne du monde de voltige aérienne et présidente de l’Aéro-Club de France. Mais le futur de l’aéronautique n’est pas le seul intérêt de Bertrand Piccard. Son nouvel espoir ? La démocratisation des voitures à hydrogène.

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Bertrand Piccard, aéronaute suisse et fondateur de la Fondation Solar Impulse

Une vision axée sur l’environnement et la rentabilité

Des dizaines de chefs d’entreprises et d’investisseurs de premier plan ont déjà interpelé les autorités européennes sur la nécessité d’une mise œuvre ambitieuse d’un plan de relance axé sur la réalisation d’une transition verte et numérique : « Réaliser l’ambition à long terme de l’Europe de devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050, nécessite un vaste ensemble de mesures pour en intensifier l’action. Du point de vue des entreprises et des investisseurs, nous souhaitons une clarté sur la neutralité carbone comme voie de transition et des calendriers pour chaque secteur, ainsi qu’une politique qui permet des investissements dans des solutions neutres en carbone. Cela nous fournirait la confiance adéquate pour investir de manière décisive au rythme et à l’échelle nécessaires pour réduire les émissions, créer des emplois verts décents, stimuler l’innovation et accélérer la reconstruction d’une économie neutre en carbone », ont signé par exemple les branches européennes Microsoft, Unilever ou encore IKEA. Et parmi les signataires figurait un certain Bertrand Piccard ! Et pour cause, l’aéronaute travaille dur pour dénicher et financer des solutions dédiées à une relance verte.

Mobilités décarbonées du futur : et si c’était l’heure de la voiture à hydrogène ?

Quand on l’interroge sur le futur des transports, Bertrand Piccard répond : « Les solutions de mobilité à hydrogène ce n’est pas le futur, c’est maintenant. L’électrification des transports est le meilleur moyen de décarboner la mobilité pour des distances allant jusqu’à 300 km. Au-delà, l’hydrogène est la ressource à utiliser. En Californie, au Japon ou en France, des stations à hydrogène sortent de terre ; en Allemagne, les premiers trains à hydrogène ont vu le jour, remplaçant des trains diesel ; des voitures, camions et bus à hydrogène roulent déjà sur nos routes ; et des chercheurs de la NASA explorent la possibilité d’alimenter un avion uniquement avec de l’hydrogène. »
Pour prouver les potentialités de l’hydrogène appliquées aux mobilités, l’aéronaute suisse n’hésite pas à donner de sa personne. En novembre 2019, Bertrand Piccard a battu le record de la distance parcourue en voiture avec un seul plein d’hydrogène. « Un avantage important de cette technologie est que l’hydrogène peut se faire des amis là où les batteries se font des ennemis », pense Bertrand Piccard.

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Pompe à hydrogène

La France a-t-elle entendu son appel ? Dans son plan de relance économique de 100 milliards d’euros, le gouvernement a décidé de consacrer à cette énergie plus de 7 milliards d’euros d’ici 2030. « Une première vague d’électrification a eu lieu avec les batteries électriques. Pour combiner grande autonomie de véhicule, de 500 à 700 km et un temps de recharge record de 5 minutes, nous avons besoin d’une autre forme d’énergie électrique qui est amenée par l’hydrogène », a expliqué Pierre-Etienne Franc, directeur monde de l’activité hydrogène énergie d’Air Liquide, le plus gros vendeur d’hydrogène en France au Figaro.

« Depuis 20 ou 30 ans, la mobilité à hydrogène : tout le monde en parle, mais personne ne le fait. Parce que, depuis tout ce temps, ceux qui essayaient se voyaient répondre : « C’est impossible ! » Or, l’impossible n’existe pas dans la réalité, juste dans notre esprit, dans nos dogmes et nos paradigmes », déclare Bertrand Piccard. Désormais, grâce à ces importants investissements à l’échelle européenne, l’hydrogène semble avoir passé l’âge ingrat de l’adolescence pour être enfin pris au sérieux et s’inviter à la table des adultes.

 

Sarah Sabsibo, journaliste L’ADN

L’ADN est le média de l’innovation qui analyse chaque jour les meilleurs concepts de la nouvelle économie sur le web et en format revue.

 

Copyrights : Renault Group

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de la conquête spatiale à la voiture volante

Dans quelques années, des voitures volantes et électriques fendront l’air. Anita Sengupta, l’incontournable spécialiste de l’ingénierie spatiale, passée par la NASA et Hyperloop, travaille à leur démocratisation. Mais les défis restent nombreux avant de profiter d’un véritable écosystème de mobilité aérien…

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Une feuille de route d’un nouveau genre a vu le jour de l’autre côté de l’Atlantique. Le Forum économique mondial et la ville de Los Angeles ont établi sept principes pour rendre la mobilité urbaine et aérienne éthique. La dernière étape avant de voir ces engins nous déplacer dans nos métropoles ? Pour le moment, les appétits s’aiguisent : constructeurs et fournisseurs de mobilités multiplient les partenariats et levées de fonds, affinent leurs technologies et sont en passe de faire du ciel un nouvel espace de mobilités propres et silencieuses.

CHALLENGE 1 : démocratiser la mobilité aérienne urbaine

Après 20 ans passés à développer des technologies qui ont permis l’exploration de Mars, des astéroïdes et de l’espace lointain, puis un doctorat sur la recherche ionique à la NASA, Anita Sengupta a travaillé au sein de Virgin Hyperloop en tant vice-présidente principale de l’ingénierie des systèmes. Son impressionnant parcours l’amène aujourd’hui à explorer l’avenir de la mobilité urbaine aérienne avec la startup Airspace Expérience Technologies dont elle est la co-fondatrice. Basée à Detroit, dans la Motor City, l’ancienne capitale américaine de l’industrie automobile, cette startup dessine le futur d’une mobilité aérienne.

Un marché qui, selon le cabinet de conseil Roland Berger représenterait un montant annuel de 80 milliards de dollars d’ici 2050, dont la progression serait celle-ci : « Pour commencer, nous pensons que les services seront très chers et exclusifs, mais à plus long terme, à mesure que les coûts d’exploitation deviendront plus évolutifs, ils ressembleront davantage aux services de transport public premium d’aujourd’hui tels que les taxis », a déclaré Manfred Hader, responsable de la pratique aérospatiale et défense de Roland Berger. Et ces taxis, Anita Sengupta y travaille. La spécialiste des fusées promet des voitures volantes à la demande qui iraient cinq fois plus vite pour le même prix qu’un trajet de type Uber. Et ce, d’ici quelques années.

CHALLENGE 2 : résoudre l’équation économique de la voiture du futur

Plus sûrs, plus propres et plus silencieux que les hélicoptères, ces véhicules volants sont capables également de transporter plus de personnes. Résultat, selon le cabinet britannique Ayming, plus d’une centaine d’entreprises travailleraient sur l’exploitation des eVTOL, (pour avion à décollage et atterrissage vertical électrique). Dont l’entreprise d’Anita, qui avec son MOBI-One, un transport aérien écologique et silencieux et qui peut transporter jusqu’à cinq personnes, s’est allié à Spirit Aerosystems, un fournisseur mondial de structures d’avion.

L’objectif ? Massifier la production et réduire les coûts avant de se lancer dans la commercialisation de ces MOBI-One. Reste que les ingénieurs se heurtent à plusieurs défis pour commercialiser ces services de mobilités du futur. Voler coûte cher : la société japonaise SkyDrive prévoit de commercialiser ses eVTOL à deux places d’ici 2023 pour environ 300 000 $ à 500 000 $. La startup allemande Volocopter propose de son côté un trajet de 15 minutes pour 354 $. Mais ce n’est pas tout, le stockage d’énergie reste limité et demeure un véritable défi à relever. Les spécialistes évoquent la nécessité de développer une batterie lithium à plus grande densité énergétique pour augmenter leur autonomie. Les ingénieurs et les municipalités planchent également sur la sécurité. Comment éviter des collisions et les embouteillages dans le ciel ? « Ils ne seraient pas bondés de taxis aériens à proximité. Les taxis aériens seraient correctement espacés pour la sécurité avec « une bulle d’espace aérien » autour d’eux en cas d’urgence. Les heures de décollage seraient réglementées, éventuellement par un système de contrôle de la circulation aérienne qui aurait des surveillants humains aussi longtemps que les considérations de sécurité l’exigent, avant de devenir finalement autonome », expliquait Anita Sengupta au quotidien économique, Financial Times.

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Anita Sengupta, spécialiste de l’ingénierie spatiale

CHALLENGE 3 : inscrire la voiture volante dans la réglementation

Et d’autres défis demeurent dans cette course spatiale, tels que la certification et les infrastructures. Quel cadre normatif apporter à ces eVolt ? Où vont-ils décoller et atterrir dans nos centres urbains avec des gratte-ciels ? Sans parler de l’appétence pour le public pour ces nouveaux transports. « De manière générale, grâce à l’utilisation de l’espace urbain aérien, il y aura moins de pollution et l’environnement sera plus agréable pour les piétons », prédit Anita Sengupta. Des arguments de poids pour convaincre des citoyens réticents à monter à bord de ces taxis volants électriques de la part de l’ingénieure qui aime à rappeler que « The sky is not the limit, only the beginning»…

 

Sarah Sabsibo, journaliste L’ADN

L’ADN est le média de l’innovation qui analyse chaque jour les meilleurs concepts de la nouvelle économie sur le web et en format revue.

 

Copyright : Lloyd Horgan, iflyasx.com

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comprendre la transition énergétique

La « transition énergétique » est un des principaux volets de la transition écologique qui défend un modèle économique, social et environnemental plus durable. Elle est sur toutes les lèvres et surtout, elle est en cours. Alors, que se cache-t-il derrière ce concept, quels en sont les enjeux et quel est son impact sur la mobilité ?

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  • transition énergétique
  • véhicule électrique

★ ☆ ☆ ☆
la transition énergétique au cœur de la transition écologique

La transition énergétique est le nom donné à la modification des modes de production et de consommation de l’énergie, vers un système plus sobre, reposant sur des énergies décarbonées et renouvelables, propres et sûres. Et ce dans presque toutes les activités humaines : chauffage, éclairage, transport, industrie, etc. Elle passe par la baisse de l’utilisation des combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) – énergies non renouvelables et émettrices de gaz à effet de serre – au profit de sources d’énergie renouvelables considérées comme inépuisables comme le soleil (énergie solaire), le vent (énergie éolienne), l’eau (énergie hydraulique), la chaleur du sous-sol (géothermie), le mouvement des marées (énergie marémotrice) ou la matière organique (biomasse).

La transition énergétique s’articule autour de deux axes principaux : une production d’énergie moins émettrice de dioxyde de carbone (CO2), mais aussi une baisse de la consommation globale en agissant notamment sur l’efficacité énergétique. L’objectif est donc de faire mieux, avec moins. Ce passage progressif d’un modèle énergétique à un autre est la raison pour laquelle on parle de « transition ».

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des enjeux de taille pour la transition énergétique

lutter contre le réchauffement climatique

Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre sont dus à la combustion énergétique. Celle-ci entre en jeu pour le transport de marchandises et de personnes dont l’aviation à hauteur de 26 %, la production industrielle d’électricité, de chaleur et d’autres combustibles à hauteur de 24 %, mais aussi l’énergie utilisée par les ménages, les commerces et les institutions (14 %) ou encore par les entreprises pour produire ou construire (11 %), selon Eurostat. La combustion du charbon, du pétrole, et du gaz pour produire cette énergie libère du carbone sous forme de CO2, responsable à plus de 80 % de l’effet de serre, le réchauffement climatique en étant la conséquence. Abandonner les énergies fossiles au profit d’énergies décarbonées contribuera automatiquement à limiter les émissions, particulièrement de CO2, et donc lutter contre le réchauffement climatique.

 

protéger la population et la santé publique

Le réchauffement climatique entraîne un déséquilibre des écosystèmes atmosphériques qui a pour conséquence, notamment, une augmentation des événements météorologiques extrêmes (tempêtes, canicules, inondations, sécheresses) qui représentent un danger direct pour la population et menacent des activités humaines essentielles comme l’agriculture.

Notons de plus que les gaz à effets de serre à l’origine du réchauffement climatique ne sont pas les seules émissions engendrées par la combustion des énergies fossiles. Ces dernières dégagent aussi des particules fines et autres émissions polluantes qui affectent la qualité de l’air. En travaillant à les réduire la transition énergétique permet donc également d’améliorer la santé publique.

 

diminuer la consommation globale

La transition énergétique, c’est aussi consommer moins en adoptant un mode de vie plus sobre et en limitant le gaspillage.

Il s’agit d’éviter de consommer de l’énergie inutilement et d’optimiser un système pour qu’à service égal, il demande moins d’énergie. Dans le bâtiment, la rénovation, la construction ou encore l’automobile, des normes strictes ou encore le changement du dispositif de chauffage peuvent aider à diviser la facture annuelle de chauffage par dix. C’est ce qu’on appelle l’efficacité énergétique. Le développement des smart grids (réseaux électriques intelligents), et les datas de la ville intelligente permettront ont aussi vocation à favoriser la mise en place de politiques d’efficacité énergétiques ambitieuses et adaptées.

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la transition énergétique en marche

La transition énergétique n’est pas qu’une vision d’avenir, c’est un processus en cours. L’ONG WWF a relevé dans une synthèse « 15 signaux » qui montrent son avancée à travers le monde, comme par exemple la part grandissante de l’exploitation des énergies renouvelables au sein des nouvelles installations de production d’électricité. Et les prévisions de l’Agence Internationale de l’Énergie montrent que les énergies renouvelables devraient représenter un tiers de la production d’électricité dès 2025, devant le charbon.

La progression de la transition énergétique se mesure également au nombre d’emplois qu’elle génère. L’Organisation internationale du travail estime que l’économie verte créera 24 millions d’emplois d’ici à 2030 à travers le monde. Dans le secteur de l’énergie cela accompagnera notamment la modification du mix énergétique, la promotion de l’usage des véhicules électriques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.

★ ★ ★ ★
Le véhicule électrique, accélérateur de l’essor de l’électricité verte

la mobilité électrique dans la transition énergétique

Le parlement européen pointe que le secteur du transport routier représente environ un cinquième des émissions de l’UE, les voitures personnelles pesant de l’ordre de 60 % dans ces émissions sectorielles.

Transition énergétique et développement du véhicule électrique semblent donc intimement liés, quand on observe les émissions de CO2 qu’il génère sur l’ensemble de son cycle de vie. Pour commencer, le véhicule électrique n’émet pas de CO2 en roulant*. L’origine de l’électricité dont il a besoin pour rouler joue aussi un rôle essentiel dans cet impact positif. Plus elle viendra de sources renouvelables, plus le véhicule électrique se révélera avantageux. L’Agence européenne pour l’environnement indique qu’avec une électricité provenant à 100 % d’énergies renouvelables, le véhicule électrique émet 4 fois moins de CO2 qu’un véhicule roulant à l’essence sur l’ensemble de son cycle de vie. D’ailleurs, d’après la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), en tenant compte du mix énergétique moyen en France, une voiture électrique a déjà un bilan carbone deux à trois fois plus favorable qu’un véhicule à moteur thermique.

En parallèle, les technologies du véhicule électrique favorisent l’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique. La recharge intelligente et la recharge bidirectionnelle (vehicule to grid), en aidant l’offre et la demande énergétique à coïncider, participent à la régulation et la stabilisation du réseau afin de rendre disponible une électricité bas carbone et meilleur marché pour tous. Le stockage stationnaire via les batteries en seconde vie issues de véhicules électriques complète le tableau en palliant l’intermittence des énergies renouvelables.

Reste la réduction de l’impact de la fabrication, essentielle dans une perspective de développement du marché du véhicule électrique. Elle concerne notamment l’extraction des matières premières, l’efficacité des modes de production, de l’évolution des batteries et le développement du recyclage.

 

des systèmes de mobilité innovants au service de la transition énergétique

L’Union Européenne s’est fixé comme objectif une réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports d’ici 2050. Pour y arriver, les usages doivent eux aussi évoluer. À commencer, notamment pour ce qui est du transport de personnes, par réduire les besoins en mobilité en favorisant le télétravail dans les entreprises, ou encore par concevoir une ville plus centralisée favorable aux modes « actifs » (marche, vélo) et aux transports en commun. La mobilité partagée est un autre axe de développement. Des services comme le covoiturage ou l’autopartage en libre-service ont notamment pour but de réduire l’intensité du trafic et d’optimiser le taux d’utilisation d’une voiture, surtout en ville. À l’avenir, des véhicules électriques, connectés et autonomes apporteront des réponses efficaces aux villes pour fluidifier le trafic, libérer une partie de l’espace dédié à la voiture et améliorer la qualité de vie des citadins.

La transition énergétique s’accompagne donc d’un changement de politique énergétique mais aussi d’une évolution de nos comportements et modes de vie. Elle constitue un défi, vecteur d’innovation et porteur d’opportunités. Mobilize, la nouvelle marque de Renault Group, l’a bien compris. En couvrant l’ensemble de l’écosystème de la mobilité, électrique et intelligente, les solutions proposées par Mobilize s’inscrivent volontairement dans une trajectoire vers la neutralité carbone.

 

* Ni émissions de CO2 ni polluants atmosphériques réglementés lors de la conduite, hors pièces d’usure.

 

Copyrights : inakiantonana, Mlenny, CarlFourie, LEMAL Jean-Brice, PLANIMONTEUR

l’écomobilité réinvente les trajets

TRUCS ET ASTUCES

l’écomobilité réinvente les trajets

L’écomobilité touche l’ensemble des questions de mobilité et de modes de vie à l’heure de la transition énergétique. Mais comment l’intégrer dans le quotidien des habitants des villes et des zones rurales ? Et par quels moyens la concrétiser pour que chacun se l’approprie ? Voici quelques recettes à tester.

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Recette n°1  : comprendre l’écomobilité avec une pincée d’imagination

Le principe de l’écomobilité regroupe à la fois les initiatives et les infrastructures permettant une mobilité durable, que ce soit en ville, en zone périurbaine ou rurale. Imaginez ainsi les services publics, les commerces, les écoles, près les uns des autres et facilement accessibles alors que, dans les rues, circuleraient des tramways, des véhicules électriques en autopartage, des gyropodes et des vélos sur des pistes cyclables. De nouvelles habitudes de mobilité voient progressivement le jour dans ce sens.

Tous ces véhicules pourraient par exemple rouler sur une chaussée qui absorberait 10 à 20 % des rayons du soleil. Le revêtement de sol pourrait ensuite transmettre cette énergie aux bâtiments adjacents afin de chauffer l’eau. Sur les trottoirs, le végétal reprendrait sa place et créerait de l’ombre pour diminuer le rayonnement solaire en période de canicule. Chacun se partagerait alors la chaussée avec une mobilité douce qui s’inscrirait dans une démarche de développement durable. L’écomobilité, pour la faire advenir il faut d’abord la rêver un peu !

Recette n°2 : mélanger écomobilité et électromobilité à feu doux

Si les deux notions ne sont pas équivalentes, les solutions apportées par l’écomobilité incluent celles apportées par l’électromobilité. Elles vont de l’autopartage, aux vélos, en passant par les gyropodes et tous les autres moyens de locomotion durables. L’écomobilité aborde aussi la question des infrastructures qui facilitent les trajets. Elle couvre ainsi, à la fois l’usage de véhicules propres, et tout ce qui permet leur fonctionnement : les bornes électriques, l’origine renouvelable de l’électricité, l’aménagement de la chaussée, etc.

Recette n°3 : associer les trois principaux ingrédients de l’écomobilité

Le présent et le futur de l’écomobilité reposent sur trois principaux piliers :

la multimodalité et l’intermodalité

Pour atteindre l’idéal de l’écomobilité, une diversité de transports disponibles est indispensable. Où qu’il se trouve, chacun devrait avoir accès, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit, à un ou plusieurs modes de transport adaptés à son besoin, c’est-à-dire à une offre multimodale. L’intermodalité concerne, quant à elle, la possibilité d’utiliser des moyens de transport différents sur une même zone, un même parcours. Ces deux concepts complémentaires sont une base pour améliorer les solutions de mobilité durable. Les villes, espaces densément peuplés par excellence, sont logiquement les mieux dotées et font figure de laboratoires des nouvelles mobilités.

les véhicules propres et partagés

La multimodalité et l’intermodalité reposent en priorité sur des véhicules propres, c’est-à-dire électriques ou électrifiés, et/ou partagés. Des usages rendus possibles – et surtout simplifiés à l’extrême – par l’omniprésence de la connectivité. Le free-floating offre, par exemple, un avantage dans l’autopartage : il permet de laisser et de récupérer le véhicule presque n’importe où.

Mobilize, la marque de Renault Group qui voit la mobilité au-delà de la possession d’un véhicule, se positionne sur ces nouvelles mobilités. Son service d’autopartage en free-floating Zity by Mobilize, par exemple, est 100% électrique et particulièrement adapté aux centre-villes des métropoles. Et sa solution Mobilize Share de location et de partage de véhicules répond à de multiples besoins de déplacements, au plus près des habitants, et plutôt en dehors des grandes agglomérations.

les nouvelles technologies

Aujourd’hui, l’écomobilité se concrétise aussi à travers les applications mobiles reliant les humains aux véhicules en un clic. Et tout ce qui a été imaginé dans la littérature de science-fiction pourrait bien devenir réalité !

Par exemple, Mobilize s’appuie sur une plateforme technologique pour propose des offres de mobilité adaptées au besoin de chaque utilisateur. Elles comprennent l’usage d’un véhicule et un ensemble de services associés, Mobilize Duon’est pas qu’un micro-véhicule électrique pour la circulation en ville, Mobilize Bento n’est pas qu’un mini-utilitaire électrique pour la livraison de biens et de services en zone urbaine… Chacun est une interface connectée entre l’utilisateur et l’infrastructure, qui ouvre mille et une possibilités en termes de services pour fluidifier la mobilité, optimiser son coût et réduire son impact sur l’environnement.

Recette n°4 : inviter les acteurs de la transition énergétique à partager la table

Chacun est finalement acteur des solutions d’écomobilité. Mais, pour y parvenir, il est nécessaire que les politiques publiques soient suivies d’effets. Selon une étude du groupe Arcadis, c’est Hong Kong qui a la palme des endroits du monde où la mobilité est la plus durable, notamment grâce à son métro particulièrement efficace. En Europe, c’est Vienne, en Autriche, qui fait figure de modèle avec un centre-ville piéton et des transports en commun en majorité électriques.

Les constructeurs automobiles sont bien évidemment en première ligne pour concevoir des solutions de véhicules électriques et connectés, qui répondent aux enjeux de l’écomobilité et de mobilité durable. Tout comme l’ensemble des entreprises qui innovent pour un transport individuel ou en commun propres. Des nouvelles marques émergent, qui repensent le design de la mobilité au-delà de l’objet automobile, afin de prendre en compte tous les points de contact entre l’usager et sa mobilité.

L’écomobilité inclut donc toutes les possibilités de transport de chaque individu, chaque entreprise, chaque collectivité, pour parvenir à une autre forme de mobilité, durable et douce. Et cela, à travers des innovations, des initiatives publiques et privées, et une réflexion en commun entre les différentes parties prenantes.

 

Copyright : LeoPatrizi, Tramino, Elektronik-Zeit

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