la mobilité électrique dans la transition énergétique
Le parlement européen pointe que le secteur du transport routier représente environ un cinquième des émissions de l’UE, les voitures personnelles pesant de l’ordre de 60 % dans ces émissions sectorielles.
Transition énergétique et développement du véhicule électrique semblent donc intimement liés, quand on observe les émissions de CO2 qu’il génère sur l’ensemble de son cycle de vie. Pour commencer, le véhicule électrique n’émet pas de CO2 en roulant*. L’origine de l’électricité dont il a besoin pour rouler joue aussi un rôle essentiel dans cet impact positif. Plus elle viendra de sources renouvelables, plus le véhicule électrique se révélera avantageux. L’Agence européenne pour l’environnement indique qu’avec une électricité provenant à 100 % d’énergies renouvelables, le véhicule électrique émet 4 fois moins de CO2 qu’un véhicule roulant à l’essence sur l’ensemble de son cycle de vie. D’ailleurs, d’après la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), en tenant compte du mix énergétique moyen en France, une voiture électrique a déjà un bilan carbone deux à trois fois plus favorable qu’un véhicule à moteur thermique.
En parallèle, les technologies du véhicule électrique favorisent l’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique. La recharge intelligente et la recharge bidirectionnelle (vehicule to grid), en aidant l’offre et la demande énergétique à coïncider, participent à la régulation et la stabilisation du réseau afin de rendre disponible une électricité bas carbone et meilleur marché pour tous. Le stockage stationnaire via les batteries en seconde vie issues de véhicules électriques complète le tableau en palliant l’intermittence des énergies renouvelables.
Reste la réduction de l’impact de la fabrication, essentielle dans une perspective de développement du marché du véhicule électrique. Elle concerne notamment l’extraction des matières premières, l’efficacité des modes de production, de l’évolution des batteries et le développement du recyclage.
des systèmes de mobilité innovants au service de la transition énergétique
L’Union Européenne s’est fixé comme objectif une réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports d’ici 2050. Pour y arriver, les usages doivent eux aussi évoluer. À commencer, notamment pour ce qui est du transport de personnes, par réduire les besoins en mobilité en favorisant le télétravail dans les entreprises, ou encore par concevoir une ville plus centralisée favorable aux modes « actifs » (marche, vélo) et aux transports en commun. La mobilité partagée est un autre axe de développement. Des services comme le covoiturage ou l’autopartage en libre-service ont notamment pour but de réduire l’intensité du trafic et d’optimiser le taux d’utilisation d’une voiture, surtout en ville. À l’avenir, des véhicules électriques, connectés et autonomes apporteront des réponses efficaces aux villes pour fluidifier le trafic, libérer une partie de l’espace dédié à la voiture et améliorer la qualité de vie des citadins.
La transition énergétique s’accompagne donc d’un changement de politique énergétique mais aussi d’une évolution de nos comportements et modes de vie. Elle constitue un défi, vecteur d’innovation et porteur d’opportunités. Mobilize, la nouvelle marque de Renault Group, l’a bien compris. En couvrant l’ensemble de l’écosystème de la mobilité, électrique et intelligente, les solutions proposées par Mobilize s’inscrivent volontairement dans une trajectoire vers la neutralité carbone.
* Ni émissions de CO2 ni polluants atmosphériques réglementés lors de la conduite, hors pièces d’usure.
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