“Entre Milan, Paris, Vienne, il y a des points communs, mais aussi des caractéristiques très spécifiques. Si on prend Lyon et Nice, par exemple, on a une topographie qui n’a rien à voir avec Amsterdam ou Berlin. Cela va avoir plein d’incidences sur les conditions opérationnelles du service et sur les types d’usage. La sociologie ne va pas non plus être la même selon les villes, donc le profil de l’utilisateur change. Le free-floating est par exemple plus utilisé par des consommateurs disposant d’un certain pouvoir d’achat. Mais ce n’est pas un fait définitif. Les collectivités peuvent apporter une aide à certains publics pour favoriser une mobilité plus inclusive. Cela peut permettre d’inventer d’autres business models”, note François Pérès. Observer les besoins et pratiques des usagers pour mettre en place des solutions propres adaptées, c’est tout l’objectif de Mobilize.