Si la promesse de l’électrique est belle, qu’en est-il de la réalité sur la route ? En d’autres termes, combien coûte le kilomètre parcouru selon qu’on se déplace en voiture électrique ou thermique ? Une question légitime qui mérite toutefois plusieurs réponses.
Premier point, celui de l’empreinte carbone. Difficile de faire une comparaison entre le thermique et l’électrique sans une analyse complète du cycle de vie, notamment sans connaître au préalable la source de production d’électricité. Cependant, une étude menée par la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E) démontre que, quel que soit le cas de figure envisagé, le véhicule électrique sort toujours vainqueur en émettant, en moyenne, 3 fois moins de CO2 que son équivalent essence. En France, où l’énergie est surtout produite par du nucléaire, une voiture électrique émet 77 % de CO2 en moins. Ce ratio est de 63 % pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Un score sans appel.
Émettre moins de CO2 est une bonne chose mais ne signifie pas pour autant coûter moins cher pour le conducteur. Ici aussi, difficile de définir un cas général tant le nombre de critères à prendre en compte, de la gamme du véhicule au nombre de kilomètres parcourus ou la durée d’utilisation, est important. Si on s’en tient juste au coût énergétique dépensé au kilomètre, rouler dans une thermique de moyenne cylindrée coûte environ 8 euros pour 100 km, alors que le même trajet en électrique ne dépassera pas les 3 euros. Difficile de rivaliser. Electrique 1, thermique 0. Une des raisons pour laquelle les véhicules proposés par Mobilize sont toutes 100% électriques.
Quelle que soit la source d’énergie utilisée, la notion d’écoconduite reste une manière active d’alléger ses factures, d’augmenter son autonomie et de réduire son impact sur l’environnement. Adopter des réflexes d’écoconduite électrique, c’est économiser de précieux kilowatts et, par conséquent, repousser d’autant la nécessité de recharger ses batteries.
Derrière le volant, les bonnes pratiques sont les mêmes que pour un véhicule thermique : éviter les accélérations brutales énergivores et les freinages sportifs, rouler avec des pneus bien gonflés, maintenir autant que possible une vitesse constante sur la route. Autant de principes vertueux en matière d’économie d’énergie comme de sécurité au volant. On sait de surcroît que l’autonomie d’un véhicule électrique a tendance à diminuer à vitesse élevée – soit au-delà de 100 km/h. Par conséquent, il convient de savoir lever le pied.
Le véhicule électrique offre des systèmes intelligents spécifiques susceptibles d’optimiser sa consommation, comme le préchauffage de l’habitacle lorsque le véhicule est branché à sa borne de recharge, évitant ainsi la consommation d’énergie en roulant. Autre exemple, la plupart des véhicules, notamment ceux de Renault Group, proposent un mode de conduite « éco », optimisant en temps réel le régime du moteur et susceptible d’augmenter jusqu’à 10% l’autonomie du véhicule. Ajoutées aux règles d’écoconduite, ces fonctionnalités font économiser une énergie considérable.
Plus technique, le freinage régénératif repose quant à lui sur la récupération de l’énergie cinétique produite lors des freinages ou des décélérations des véhicules. En pratique, le moteur électrique fait alors office de dynamo, générant un courant électrique qui recharge la batterie. Ainsi alimentée, le véhicule est en capacité de fournir un surcroît d’énergie qui se traduit en kilomètres supplémentaires sur la route. Et en économies substantielles en fin de parcours. Difficile, pour un véhicule thermique, de rivaliser dans ce domaine.
On l’oublie un peu trop souvent, mais économiser de l’énergie au volant, ce n’est pas qu’une question de véhicule. Les systèmes de recharge des batteries ont pour beaucoup leur rôle à jouer.
Au moment de recharger les batteries, faire le choix d’un système de borne domestique, installé à domicile ou sur le lieu de travail, permet de maîtriser le temps de charge et surtout le moment propice pour brancher votre voiture. Des services connectés comme Mobilize Smart Charge sont en capacité de choisir automatiquement le moment opportun où l’électricité coûtera le moins cher pour recharger votre voiture. Vous n’avez plus ensuite qu’à prendre le volant.
Sur la route, ensuite, un service comme Mobilize Charge Pass vous donne accès, via l’application MY Renault, à la localisation des bornes de recharge au sein du plus grand réseau d’Europe. Une manière de connaître à l’avance le tarif de la charge et de planifier votre parcours, aussi, en fonction de votre budget.
Economiser au volant d’une voiture électrique est une réalité qui n’est donc pas très compliquée à concrétiser. Elle repose toutefois sur de multiples procédés qui, mis bout-à-bout, font gagner en autonomie. Une démarche d’écomobilité encouragée par l’ensemble des services Mobilize, et qui milite in fine pour une mobilité plus sobre et plus sereine.